Parti Pirate Lyon

Les pirates sont à Lyon

Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche

bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière

Mot-clé - données ouvertes

Fil des billets - Fil des commentaires

mercredi 9 novembre 2011

Compte-rendu de réunion de rentrée

Participants

  • 6 pirates, dont 2 avec une bonne crève *ATCHOUM*; 1 absent étourdi
  • 2 chats
  • 1 cake au thon, 1 cake au jambon, 1 pain d'épices, des biscuits à la noisette, des bières

Les sujets abordés

  • avancement du projet Réunion avec le STRASS :
    • dans les tuyaux, géré par Gwen
  • avancement du projet Données ouvertes à Lyon :
    • pas d'avancée du côté de Thierry Mouillac
    • réunion à l'atelier des médias pas vraiment intéressante pour le PPRA
    • convenir d'une date avec Romain Blachier pour réunion de travail à la mairie de Lyon 7
  • discussion sur la pertinence, pour le PPRA, de reconnaître ou non la légitimité du CAP actuel :
    • ne pas la reconnaître signifierait passer le PPRA en cellule sous-marine sans (quasiment) rien changer aux travaux en cours.
    • la reconnaître signifie être en accord avec tout le bazar qui s'est passé durant les élections des postes.
    • bonus : le PPRA n'est pas obligé de rendre sa décision publique immédiatement, mais juste au moment opportun ;) En revanche, le faire dès maintenant serait un geste très fort qu'il faudra justifier, défendre et assumer.
  • discussion sur le renforcement de la vie citoyenne (µ)locale :
    • les conseils de quartier à Lyon sont inefficaces car ils n'ont ni moyen financier, ni possibilité de mettre en œuvre les décisions prises
    • améliorations possibles via les données ouvertes : bugtracker municipal, diffusion et enregistrement des réunions du conseil municipal et des commissions
  • discussion sur les problèmes techniques rencontrés par le PPRA pour travailler correctement :
    • besoin d'informations sur les membres et leur statuts
    • besoin d’outils pour supporter les activités

vendredi 4 novembre 2011

Réunion pour les Données Ouvertes à Lyon

Le PꝒRA a participé à une réunion de personnes intéressées par les données ouvertes à Lyon. Elle a eu lieu à l'Atelier des médias.

25 participants, d’âge jeune et de profiles variés :

  • des dev web et communicants, freelances et en agence
  • des ingénieurs informaticiens
  • 2 chercheurs en informatique
  • des institutionnels du Grand Lyon et de la région
  • 2 élus, municipaux et de quartier
  • des associations : Regard Citoyen, AADN, LOL
  • des rédacteurs web
  • des libristes (dont un BSD)
  • des étudiants
  • 2 pirates ! :)

Contenu de la réunion

Tour de table de présentation rapide pour chacun.

Les participants à la réunion pour les Données Ouvertes à Lyon

Discussion sur le positionnement des données ouvertes :

  • technologique
  • citoyen
  • social
  • industriel

Évocation de la loi CADA, encadre la publication des données par les administratifs

Discussion sur l’approche des données ouvertes : émergente plutôt que descendante

Présentation de réalisation :

  • liste des informations sur les commerces de Lyon 7
  • énergie de la Compagnie Nationale du Rhône
  • cartographie de la vidéo surveillance à Lyon

Problématique de publication des données : quoi, comment, où ? Exemple de la ville de Paris avec Lutèce.

Débat sur l’économie de l’ouverture des données des industriels. Exemple de Data.gov sous-utilisé; manque d’usage des données. Donc, coût unitaire faramineux de l’usage des données. Nécessité de stimuler l’écologie des données données ouvertes.

Question de l’utilisation des données brutes et traitées :

Discussion sur l’enjeu social des données ouvertes : remontée des problèmes par les citoyens, réponse de l’administration, identification de la personne en charge du suivi. Boucle des interactions.

Accompagnement des administrations pour ouvrir de façon libre et standard des données. Aider les élus à justifier l’effort budget sur les données ouvertes.

Importance de répondre à la question du « Pourquoi la donnée ouvertes » ?

L’aspect technique (format, diffusion) est important, mais annexe : c’est surtout une démarche politique (au sens large)

Organisation du projet :

  • communication interne : rassembler les personnes sur une liste de diffusion et un forum
  • communication externe : présenter l’initiative Données Ouvertes à Lyon
  • démarche agile sur la communication/structuration

Bilan

Profils varié des participants, avec un biais massif sur les CSP+. Comme toujours, on retrouve les mêmes personnes habituées aux projets technologiques sur Lyon ;) Ce qui est une très bonne chose vu leurs compétences et motivations. Également, on retrouve la dynamique habituelle du projet-qui-sonne-bien-mais-qui-n’est-pas-cadré : beaucoup de personnes « intéressées » ayant « des idées », mais qui au final ne suivront pas; sur les 25 personnes présentes seules 7 ont réellement contribué, la majorité ne disant mot. Néanmoins, le noyau dur rassemble les compétences nécessaires.

Cela ne pose pas de problème en soit, mais il faut en tenir compte pour la suite afin de ne pas surestimer la capacité à réaliser des projets conséquents. La question de la motivation et de la capacité de travail est importante, car on a pu constater qu’au moment de répartir une pincées de tâches simples à accomplir, personne ne se proposait. Ça ne présage rien de bon sur la capacité de production réelle de ce groupe de travail. Mais il faut aussi voir que c’était surtout une initiative de type bouteille à la mer, donc ça peut évoluer.

Les participants à la réunion étaient quasiment tous au début de leur réflexion sur les données ouvertes, et voyaient surtout les principes d’ouverture et d’accessibilité. Il y avait heureusement une paire de personnes qui se souciaient de la valorisation des données pour les industriels; c’est en effet le fer de lance qui permet de tirer les initiatives en avant. Aussi, très peu avaient réfléchi aux enjeux politiques qui seront opposés aux élus et administrateurs porteurs des initiatives. Rien de bien méchant, mais je pense que le message est passé : les données ouvertes ne sont pas un problème technique mais politique, avec des enjeux sociaux. Aussi, personne avec un état de l’art sur les données ouvertes à part le PꝒRA, ce qui signifie pas de travail déjà fait par ailleurs donc ils partent de zéro ou presque.

La question qui se pose au final est : est-ce que cette initiative est intéressante pour le PꝒRA. La répond est « oui, si… ». Actuellement nous sommes dans une approche très ciblée et émergente des données ouvertes à Lyon, cela nous permet de solutionner les problèmes analysés sur le blocage institutionnel. Travailler au sein d’un groupe élargi, c’est courir le risque d’être ralenti et de devoir faire un cadrage qui ne correspondrait pas à nos objectifs. On va voir comment le groupe se décante et s’oriente; et surtout si les participants s’impliquent dans les réalisations. L’aspect technique, s’il n’est pas le plus important, est néanmoins assez chronophage; le temps consacré par les participants à la réunion sera un bon critère pour évaluer leur implication.

Sinon, l’atelier des médias est un lieu sympa, à la décoration propre et claire, avec l’atmosphère studieuse; il est principalement utilisé par des web dev et des communiquants. C’est assez déroutant car cela change grandement des espaces partagés orientés technologie (informatique, mécatronique, etc) qui sont en comparaison beaucoup plus vivants (et moins bien rangés, il est vrai). Un des intérêts de ce genre d’espace étant la sérendipité (au sens large, ne pinaillons pas), c’est à voir si c’est pertinent comme approche pour les gens de ces domaines.

Et la suite ?

Le PꝒRA va voir avec Romain Blachier (élu à la mairie de Lyon 7) pour voir les possibilités de prototypage à Lyon 7 et au Grand Lyon. L’approche est la même qu’avec Thierry Mouillac à Lyon 6, mais le terrain est diffère grandement; on pourra donc dégager des principes communs et établir une méthodologie générale.

On va suivre le groupe de travail DO69 sur 3 mois en l’alimentant de nos travaux passés, et voir ce que ça donne. En l’état on n’a pas les ressources en temps pour être leader sur ce groupe de projet (les législatives arrivent très vite, il y a du boulot). Si on voit que c’est intéressant pour nous (comprendre : le groupe a réussi à se former, se structurer et à mettre en place un travail effectif) alors on continue avec eux; sinon, on poursuit sur le plan actuellement établi.

dimanche 25 septembre 2011

Lancement du projet de données ouvertes à Lyon

Go, go, go !

Maintes fois évoqué, maintes fois repoussé, le PꝒRA profite de la rentrée pour enfin lancer le projet sur les données ouvertes à Lyon.

Comme cela se fait déjà dans plusieurs villes de France, l'ouverture des données publiques est un mouvement de fond qui concerne tous les acteurs de la cité : l'administration, les citoyens, et les entreprises.

étendue de l'open data

Nos idées bien en place, nous avons sondé les élus, les administrations et les entreprises exerçant des missions de services publics. Une fois nos nez guéris des portes claquées dessus, la situation s'est éclaircie.

Nous avons rencontré un élu lyonnais, Thierry Mouillac, pour discuter de la mise en place d'un projet de Données Ouvertes dans la communauté urbaine du Grand Lyon.

L'idée est de vérifier que nous sommes bien d'accord sur les bases, afin d'intervenir auprès des services concernés (Karine DOGNIN-SAUZE).

Au vu de la complexité des responsabilités et des prérogatives administratives, il a été décidé de tenter un premier essai au niveau de la Mairie de Lyon 6.

Ce qui a été décidé

  • Mise en place d'un essai avec des données peu sensibles (liste des bans de mariage, par exemple)
  • Regarder du côté de la plate-forme Lutèce de Paris
  • Thierry Mouillac interroge le conseil de la Mairie du 6e pour savoir si une expérimentation peut être mise en place

Des pointeurs de base pour étayer la discussion :

Remarque

Nous n'avons retenu que des ressources et acteurs administratifs, non-marchants et citoyens. Comme vous pouvez le constater, pas une seule entreprise n'y figure (le Figaro est utilisé comme source de presse).

Le but ici n'est pas de proposer un catalogue des acteurs des données publiques en France, encore moins un état de l'art, mais plus généralement de montrer quelques éléments de l'existant jugés proches du sujet abordé : à savoir la mise en place de données ouvertes à Lyon.

Si cela peut vous rassurer, vous n'êtes pas les seuls à demander (plus ou moins explicitement :) à figurer dans cette liste. Nous le prenons comme un compliment.

page 2 de 2 -