Parti Pirate Lyon

Les pirates sont à Lyon

Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche

bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière bannière

jeudi 24 février 2011

Cantonales 2011 : Oups, I did it again!

Il sera donc dit que pour les élections cantonales, le PPRA emploiera la même approche que pour les élections régionales…

À savoir : se planter sur le dossier. Le dépôt de candidature s’est clôt lundi à 16h00. C'était « jusqu'à lundi 21 » et non pas « à partir de lundi 21 ». Comme quoi il faut vraiment qu'on mette en place un truc pour organiser et suivre les dépôts de candidature, car là ça fait quand même la 2e élection qu'on rate pour cause de dossier.

Bonne nouvelle : ça règle en même temps la question du mandataire financier : plus la peine de se préoccuper du compte de campagne \o/

Nous commençons à discuter avec le CAP pour faire un retour d’expérience sur ce que nous et les autres candidats du PP avons fait (et raté), afin que l'on identifie les principaux points de blocage et que nous trouvions des façons de les lever.

 


De notre côté sur Lyon, nous commençons à établir nos remarques. Concrètement, ce qui nous à posé le plus de soucis ici est (sans ordre particulier) :

1) avoir un budget

Il faut compter quelques centaines d’euros pour les impressions minimales (bulletins), sachent qu’avoir aussi des circulaires de propagande est une Très Bonne Chose. En soit, ce n’est pas une fortune, mais il faut prévoir à l’avance cette sortie d’argent.

 

2) avoir les attestations

Le justificatif de positionnement dans les obligations militaires est fourbe : c’est un papier dont on ne se sert jamais, donc personne ne sait où il est rangé. Du coup, il faut demander à l’armée d’en établir un nouveau. Rien de bien méchant, mais ça prend une paire de semaines.

 

3) avoir un programme

Monter un programme local prend UN PUTAIN DE TEMPS et demande une TONNE DE TRAVAIL. Si rassembler les idées est simple, faire le tri pour déterminer ce qui est du ressort de l’élection ciblée (régionale, cantonale, municipale, etc) est bordélique à souhait. Sans compter qu’ensuite il y a la phase de rédaction, qui demande à établir une fiche de présentation sur nos idées et propositions.

 

4) organiser la candidature

On ne dirait pas, mais cette tâche est aussi chiante que prenante, et pas simple. Il faut rassembler les dates d’ouverture et de fermeture des différentes procédures et les lieux où on les fait (avec les horaires !), coordonner le travail en conséquence et veiller très régulièrement à tout ce que soit dans les clous.

 

5) avoir des bras

Sérieusement, à moins d’être un insomniaque monomaniaque et de ne pas avoir de vie sociale, il ne faut pas se lancer dans une candidature tout seul : ça demande bien trop de temps. En nous basant sur nos candidatures ici, nous pensons qu’il faut être au moins 3 personnes bien impliquées pour que ça se passe bien. (c’est faisable à 2, mais vraiment beaucoup plus chiant et demandeur)
Concrètement, les principaux points de blocage sont pour nous :

  •  le manque de bras/temps : rien ne demande des compétences particulièrement élevées, mais tout bouffe un temps fou. Temps que justement on n’a pas énormément car on a tous une vie à côté : travail, étude, vie privée, etc.
  • la gestion de l’expérience : on passe son temps à redécouvrir les choses, car personne n’a encore pleinement intégré ce que signifie réaliser un projet de candidature. Ici, au bout de la 2e fois nous commençons juste à réaliser tout ce que cela implique et quoi faire. Il ne faut pas se faire piéger : faire une candidature valide n’est pas bien difficile, mais le faire à partir de rien en ayant une vie à côté donne tout de suite un piment certain…

 


En nous basant sur l’expérience de la CRAPP (déjà 2 candidatures de ratées :), nous dirions qu’il faudrait songer à quelque chose du genre :
 

1) avoir un « Monsieur élection »

Le PP pourrait grandement bénéficier d’avoir une personne spécialisée dans les élections, dont la responsabilité serait juste celle-ci. Son travail consisterait à accompagner de façon *très serrée* chaque projet de candidature, afin de les piloter. Il assurerait le suivi des tâches à accomplir afin de s’assurer que le candidat ne va pas dans le mur.

C’est un rôle que nous voyons assez proche de celui de chef de projet, excepté le fait qu’il ne prend pas part aux choix et décisions du candidat qui se présente. Son rôle se borne à apporter une structuration au processus de candidature et à apporter l’expérience que le candidat n’a pas.
 

2) avoir un outil de gestion de candidature

Le PP pourrait bénéficier d’avoir un outil permettant de supporter le processus de candidature, en y rassemblant de façon lisible les différentes tâches (et leurs caractéristiques : début, fin, ressources nécessaires, productions).


 

C’est dommage de s’être planté une 2e fois, mais c’est aussi comme cela qu’on apprend. Pour les élections législatives de 2012, promis, nous serons prêts ! :)

mercredi 2 juin 2010

Caramba, encore raté !

Le Parti Pirate Rhône n'est pas représenté parmi les candidats aux élections cantonales partielles de Villeurbanne centre. Mais ce n'est pas faute d'avoir essayé. Laissez moi vous raconter cela.

Tout avait bien commencé. Nous nous étions échauffés avec les élections régionales : branle-bas de combat, préparation du matériel électoral, affiches, profession de foi, attestation d'inscription de moins de trente jours sur les listes électorales, planning, budget prévisionnel, tracts, contacts avec la presse, relais de nos convictions auprès des milieux associatifs... Non, vraiment, sur le papier le projet tenait la route.

Mais le papier nous a trahi, justement.

Nous avions deux candidats de motivés, dossiers remplis, prêts à être déposés le lundi à la préfecture de Lyon (la date limite étant le jeudi). Nous avions tout passé en revu : pièces d'identité, signatures, CSP selon la nouvelle codification en vigueur, et le tout dactylographié et non manuscrit. Bref un petit travail d'orfèvrerie à faire se pâmer d'extase le plus pointilleux des fonctionnaires.

Mais nous sommes passé à côté d'une récente modification de la loi sur les conditions de candidature à ces élections : le tandem candidat+suppléant doit impérativement être mixte. Impossible de négocier, de payer une amende ou autre : le cha ba da ba da électoral de l'homme et de la femme ne peut être discuté (NPPT : poser la question de candidats transsexuels, rien que pour se venger).

Des pirates en corsage, nous en avons. Là n'est pas le problème. La difficulté est d'avoir une pirate en corsage avec tous ses papiers remplis et signés en temps et en heure. Avez-vous déjà demandé à votre mairie une attestation d'inscription sur les listes électorales ? Non ? Et bien apprenez que cela demande au moins 24 heures et que dans le cas où la mairie est débordée (ou traîne les pieds), une bonne semaine.

Pas d'attestation d'inscription sur les listes électorales signifie pas de candidature possible pour notre pirate en corsage. Et pas de pirate en corsage signifie pas de candidature tout court.

Voilà pourquoi nous nous écriions tous « Caramba, encore raté ! ». Mais ce n'est que parti remise.

jeudi 18 mars 2010

Pas de pirates aux régionales…

Le parti pirate n'était pas aux régionales ce dimanche, comme vous avez sans doute pu le constater. Un certain manque de préparation, un timing très court et une échéance qui n'a pas passionné les foules semble être à l'origine de cette absence. Faute d'exister sur les bulletins, nous avons été très présents dans les médias (http://partipirate.org/blog/com.php?id=1257) et nos idée font leur chemin. Les électeurs découvrent qu'avec 8% en Suède et 2% en Allemagne, ce mouvement est un peu plus qu'une joyeuse plaisanterie. Loin d'être un problème mineur, les entraves à la liberté d'expression, à la liberté de communiquer inquiètent profondément les électeurs qui ne voient aucun parti se lever pour les combattre.

Nous devons à tous ceux qui partagent ces inquiétudes, d'offrir une alternative aux prochaines élections. Ce n'est qu'un pas en arrière pour mieux prendre de l'élan.