En cette fin d'année 2010, le Parti Pirate Rhône-Alpes tient à se rappeler aux bons souvenirs des personnes et entreprises suivantes, en leur assurant qu'il ne les oubliera pas.

WikiLeaks

  • Amazon pour avoir cédé aux pressions d'élus américains exigeant la fermeture de WikiLeaks, et ne pas avoir mené l'affaire devant la justice, encouragent ainsi les basses manœuvres politiques;
  • VISA, MasterCard et PayPal pour avoir suspendu le compte de donation de Wikileaks, bloquant de ce fait des sommes considérables et se comportant en censeurs politiques;
  • Éric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique, pour avoir décrit comme « inacceptable » le fait que WikiLeaks soit hébergé en France, et cherché à le faire fermer.

HADOPI

  • Bernard Miyet, directeur de la SACEM avec un prestigieux salaire de 600 000 €, alors que les artistes se battent pour être rémunérés correctement et que des taxes indignes pèsent sur les plus petites entreprises;
  • Marie-Françoise Marais, directrice de la HADOPI, pour systématiquement porter atteinte à la copie privée et au libre accès à la culture;
  • Les artistes Jean-Michel Jarre et Michel Sardou pour leur soutien aveugle à HADOPI;
  • France Télécom, pour avoir offert l'asile politique à Christine Albanel, pour avoir été le premier FAI à promettre gratuitement la dénonciation de ses propres abonnés, et pour avoir été le premier à vendre un HADOPI-ware qui se trouvait, en plus, inclure des failles de sécurité dangereuses.

LOPPSI

  • Les députés Lionel Tardy et Laure de la Raudière pour avoir plié devant les consignes de parti et n'avoir pas voté contre le projet de loi LOPPSI, en dépit de toutes leurs déclarations précédentes;
  • L'ensemble des 285 députés godillots ayant voté pour LOPPSI par corporatisme, pour leur sérieux dans l'exercice de leurs fonctions;
  • Les siégeants à la CNIL, Philippe Gosselin et Sébastien Huyghe, qui ont voté en faveur du projet de loi LOPPSI en seconde lecture à l'Assemblée Nationale.

Libertés numériques

  • Le maire de Lyon Gérard Collomb, pour imposer sa « vidéoprotection » envers et contre toutes les études d'impact réalisées;
  • Le député Jean-Louis Masson pour vouloir interdire les noms de plume et forcer les blogueurs, tchateurs, commentateurs de billets, utilisateurs de sites communautaires à donner leur identité en pâture à internet;
  • La député Muriel Marland-Militello pour avoir demandé une augmentation du budget/gaspillage HADOPI.

Propriété intellectuelle

  • Nespresso pour avoir poursuivi un fabriquant de capsules compatibles avec ses cafetières, et ainsi porter le champs de la propriété intellectuelle jusque dans l'alimentaire, en vue d'interdire au consommateur de pouvoir choisir la marque de ses aliments;
  • Houellebecq et Flammarion pour avoir plagié Wikipédia;
  • Le Ministère de la Culture, l'UMP, les Jeunes Pop et Pascal Rogard, président de la SACD, pour avoir piraté des photos sur leurs sites, de la musique pour sonoriser leurs événements, et des vidéos pour réaliser leur promotion;
  • Ainsi que tous les députés et sénateurs qui ont soutenu des lois entravant les libertés des citoyens français.
Le PPRA pense aussi très fort à :
  • Tous les artistes de la Friche RVI, qui suite à l'incendie d'une partie de leurs locaux se retrouvent contraint d'évacuer les lieux. Cet incident permet à la mairie de revenir sur son accord passé avec les occupants alors que le TGI de Lyon avait accordé un report de leur départ au 8 mai. La mairie de Lyon compte désormais ne prendre en charge que les « artistes à vocation commerciale »;
  • Anonymous, car bien que leurs actions soient illégales, elles ne sont rien de plus qu'une manifestation du mécontentement des citoyens envers des entreprises;
  • James Climent, pour sa saisie de la Cour européenne des droits de l'Homme, afin de défendre la liberté d'accès à la culture.
Pour 2011, le Parti Pirate français travaille déjà au niveau national sur :
  • La démocratie liquide. La réappropriation de la vie politique par les citoyens étant l'un de nos objectifs, nous travaillons avec nos homologues allemands afin d'adapter en langue française leur outil de discussion et de prise de décision.
  • Le festival du cinéma libre. Car il ne suffit pas de dire que la culture ne se monnaye pas, nous préparons pour l'été 2011 un festival dans différentes villes de diffusion de films sous licences libres.

Et au niveau local, bientôt plein de surprises ;)

Pour ne pas continuer sur ces désastreux chemins pris en 2010 et afin de pouvoir retirer le plein bénéfice des technologies qui nous entourent, rejoignez nous !