Nous avons participé à la conférence HappyTIC sur le numérique dans l'économie sociale et solidaire.

Logo HappyTIC

Les déjeuners Happytic permettent depuis 2 ans d’explorer les implications du numérique sur nos activités professionnelles, modes de vie, et modes de relations. Pour cette soirée exceptionnelle nous sommes très heureux de vous inviter à débattre et découvrir les projets du mouvement numérique solidaire en présence d’Ismaël Le Mouël, passionné par le web participatif et solidaire et fondateur de MailForGood et de la Social Good Week.

Ce rendez-vous se situe dans le cadre de la Social Good Week organisée pour la première fois en France. Lieu de rencontre entre innovateurs sociaux, porteurs de projets responsables et passionnés du numérique, cet événement souhaite donner un véritable coup de projecteur sur les initiatives existantes dans le web solidaire et encourager l’émergence de nouvelles idées et de nouveaux projets.

  • Présentation du mouvement social good par Ismaël Le Mouël fondateur de Mailforgood ;
  • Présentation de projets mobilisant l’internet solidaire par des acteurs régionaux avec notamment la participation de Bastien Siebman fondateur et dirigeant de ButterflyEffect ;
  • Débat « Les nouvelles technologies au service de l'économie sociale et solidaire ? » avec la participation de Karine Dognin-Sauze, vice-présidente du Grand Lyon en charge de l'innovation et des nouvelles technologies.

Rien de particulier à retenir de cette conférence, si ce n'est que les pirates ne passent pas inaperçus : on est systématiquement repérés et sollicités[1] :P

Nous avons fait remonter les deux problèmes soulevés par des associations lyonnaises à vocation sociale, à savoir :

  • il n'existe pas de structure — ou même d'intervenant — locale vers qui se tourner lorsqu'une association souhaite être présente sur internet et ne dispose pas des compétences : comment créer un site web avec les outils gratuits existants (et lesquels choisir ? Site Google, page Facebook, blog OverBlog, etc…), comment mettre en place une liste de diffusion, etc
  • comment être connu au niveau de l'agglomération du Grand Lyon ? Les associations qui ne sont pas sur le net sont invisibles : personne ne sait qu'elles existent, et donc les gens ne font appel à elles pour obtenir de l'aide

Nous avons eu plusieurs réponses et pistes, qui vont être étudiées et transmises.

Au cours du diner, en discutant avec des acteurs locaux (comme l'ALDIL), il est ressorti que s'il existait un très fort tissu local en matière de numérique et de libre, il y avait très peu de projets réalisés. Il y a un besoin fort de cristalliser tous ces rassemblements de personnes pour les faire travailler sur une projet abouti.

Note

[1] Et en effet, nous n'étions pas présents pour critiquer la politique de la ville de Lyon en matière de vidéosurveillance. On n'est pas là pour mettre le bazar, mais pour faire avancer les choses (et aussi gratter un peu, ok. Mais ce n'était pas endroit adapté pour le faire :)