Il sera donc dit que pour les élections cantonales, le PPRA emploiera la même approche que pour les élections régionales…
À savoir : se planter sur le dossier. Le dépôt de candidature s’est clôt lundi à 16h00. C'était « jusqu'à lundi 21 » et non pas « à partir de lundi 21 ». Comme quoi il faut vraiment qu'on mette en place un truc pour organiser et suivre les dépôts de candidature, car là ça fait quand même la 2e élection qu'on rate pour cause de dossier.
Bonne nouvelle : ça règle en même temps la question du mandataire financier : plus la peine de se préoccuper du compte de campagne \o/
Nous commençons à discuter avec le CAP pour faire un retour d’expérience sur ce que nous et les autres candidats du PP avons fait (et raté), afin que l'on identifie les principaux points de blocage et que nous trouvions des façons de les lever.
De notre côté sur Lyon, nous commençons à établir nos remarques. Concrètement, ce qui nous à posé le plus de soucis ici est (sans ordre particulier) :
1) avoir un budget
Il faut compter quelques centaines d’euros pour les impressions minimales (bulletins), sachent qu’avoir aussi des circulaires de propagande est une Très Bonne Chose. En soit, ce n’est pas une fortune, mais il faut prévoir à l’avance cette sortie d’argent.
2) avoir les attestations
Le justificatif de positionnement dans les obligations militaires est fourbe : c’est un papier dont on ne se sert jamais, donc personne ne sait où il est rangé. Du coup, il faut demander à l’armée d’en établir un nouveau. Rien de bien méchant, mais ça prend une paire de semaines.
3) avoir un programme
Monter un programme local prend UN PUTAIN DE TEMPS et demande une TONNE DE TRAVAIL. Si rassembler les idées est simple, faire le tri pour déterminer ce qui est du ressort de l’élection ciblée (régionale, cantonale, municipale, etc) est bordélique à souhait. Sans compter qu’ensuite il y a la phase de rédaction, qui demande à établir une fiche de présentation sur nos idées et propositions.
4) organiser la candidature
On ne dirait pas, mais cette tâche est aussi chiante que prenante, et pas simple. Il faut rassembler les dates d’ouverture et de fermeture des différentes procédures et les lieux où on les fait (avec les horaires !), coordonner le travail en conséquence et veiller très régulièrement à tout ce que soit dans les clous.
5) avoir des bras
Sérieusement, à moins d’être un insomniaque monomaniaque et de ne pas avoir de vie sociale, il ne faut pas se lancer dans une candidature tout seul : ça demande bien trop de temps. En nous basant sur nos candidatures ici, nous pensons qu’il faut être au moins 3 personnes bien impliquées pour que ça se passe bien. (c’est faisable à 2, mais vraiment beaucoup plus chiant et demandeur)
Concrètement, les principaux points de blocage sont pour nous :
- le manque de bras/temps : rien ne demande des compétences particulièrement élevées, mais tout bouffe un temps fou. Temps que justement on n’a pas énormément car on a tous une vie à côté : travail, étude, vie privée, etc.
- la gestion de l’expérience : on passe son temps à redécouvrir les choses, car personne n’a encore pleinement intégré ce que signifie réaliser un projet de candidature. Ici, au bout de la 2e fois nous commençons juste à réaliser tout ce que cela implique et quoi faire. Il ne faut pas se faire piéger : faire une candidature valide n’est pas bien difficile, mais le faire à partir de rien en ayant une vie à côté donne tout de suite un piment certain…
En nous basant sur l’expérience de la CRAPP (déjà 2 candidatures de ratées :), nous dirions qu’il faudrait songer à quelque chose du genre :
1) avoir un « Monsieur élection »
Le PP pourrait grandement bénéficier d’avoir une personne spécialisée dans les élections, dont la responsabilité serait juste celle-ci. Son travail consisterait à accompagner de façon *très serrée* chaque projet de candidature, afin de les piloter. Il assurerait le suivi des tâches à accomplir afin de s’assurer que le candidat ne va pas dans le mur.
C’est un rôle que nous voyons assez proche de celui de chef de projet, excepté le fait qu’il ne prend pas part aux choix et décisions du candidat qui se présente. Son rôle se borne à apporter une structuration au processus de candidature et à apporter l’expérience que le candidat n’a pas.
2) avoir un outil de gestion de candidature
Le PP pourrait bénéficier d’avoir un outil permettant de supporter le processus de candidature, en y rassemblant de façon lisible les différentes tâches (et leurs caractéristiques : début, fin, ressources nécessaires, productions).
C’est dommage de s’être planté une 2e fois, mais c’est aussi comme cela qu’on apprend. Pour les élections législatives de 2012, promis, nous serons prêts ! :)
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