Parti Pirate Lyon

Les pirates sont à Lyon

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vendredi 25 février 2011

Le PPRA dans Lyon Capitale : « Après Ben Ali et Moubarak, le Parti Pirate part à l'assaut des cantonales »

« Après Ben Ali et Moubarak, le Parti Pirate part à l'assaut des cantonales », ce n'est pas nous qui le disons, mais Lyon Capitale dans le numéro 698 du 25 février 2011, pages 24-25,

Après Ben Ali et Moubarak, le Parti Pirate part à l'assaut des cantonales
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L'article mentionne le Parti Pirate Rhône-Alpes, Yves Quemener, Damien Clauzel, Gwendoline Desliens.

jeudi 24 février 2011

Cantonales 2011 : Oups, I did it again!

Il sera donc dit que pour les élections cantonales, le PPRA emploiera la même approche que pour les élections régionales…

À savoir : se planter sur le dossier. Le dépôt de candidature s’est clôt lundi à 16h00. C'était « jusqu'à lundi 21 » et non pas « à partir de lundi 21 ». Comme quoi il faut vraiment qu'on mette en place un truc pour organiser et suivre les dépôts de candidature, car là ça fait quand même la 2e élection qu'on rate pour cause de dossier.

Bonne nouvelle : ça règle en même temps la question du mandataire financier : plus la peine de se préoccuper du compte de campagne \o/

Nous commençons à discuter avec le CAP pour faire un retour d’expérience sur ce que nous et les autres candidats du PP avons fait (et raté), afin que l'on identifie les principaux points de blocage et que nous trouvions des façons de les lever.

 


De notre côté sur Lyon, nous commençons à établir nos remarques. Concrètement, ce qui nous à posé le plus de soucis ici est (sans ordre particulier) :

1) avoir un budget

Il faut compter quelques centaines d’euros pour les impressions minimales (bulletins), sachent qu’avoir aussi des circulaires de propagande est une Très Bonne Chose. En soit, ce n’est pas une fortune, mais il faut prévoir à l’avance cette sortie d’argent.

 

2) avoir les attestations

Le justificatif de positionnement dans les obligations militaires est fourbe : c’est un papier dont on ne se sert jamais, donc personne ne sait où il est rangé. Du coup, il faut demander à l’armée d’en établir un nouveau. Rien de bien méchant, mais ça prend une paire de semaines.

 

3) avoir un programme

Monter un programme local prend UN PUTAIN DE TEMPS et demande une TONNE DE TRAVAIL. Si rassembler les idées est simple, faire le tri pour déterminer ce qui est du ressort de l’élection ciblée (régionale, cantonale, municipale, etc) est bordélique à souhait. Sans compter qu’ensuite il y a la phase de rédaction, qui demande à établir une fiche de présentation sur nos idées et propositions.

 

4) organiser la candidature

On ne dirait pas, mais cette tâche est aussi chiante que prenante, et pas simple. Il faut rassembler les dates d’ouverture et de fermeture des différentes procédures et les lieux où on les fait (avec les horaires !), coordonner le travail en conséquence et veiller très régulièrement à tout ce que soit dans les clous.

 

5) avoir des bras

Sérieusement, à moins d’être un insomniaque monomaniaque et de ne pas avoir de vie sociale, il ne faut pas se lancer dans une candidature tout seul : ça demande bien trop de temps. En nous basant sur nos candidatures ici, nous pensons qu’il faut être au moins 3 personnes bien impliquées pour que ça se passe bien. (c’est faisable à 2, mais vraiment beaucoup plus chiant et demandeur)
Concrètement, les principaux points de blocage sont pour nous :

  •  le manque de bras/temps : rien ne demande des compétences particulièrement élevées, mais tout bouffe un temps fou. Temps que justement on n’a pas énormément car on a tous une vie à côté : travail, étude, vie privée, etc.
  • la gestion de l’expérience : on passe son temps à redécouvrir les choses, car personne n’a encore pleinement intégré ce que signifie réaliser un projet de candidature. Ici, au bout de la 2e fois nous commençons juste à réaliser tout ce que cela implique et quoi faire. Il ne faut pas se faire piéger : faire une candidature valide n’est pas bien difficile, mais le faire à partir de rien en ayant une vie à côté donne tout de suite un piment certain…

 


En nous basant sur l’expérience de la CRAPP (déjà 2 candidatures de ratées :), nous dirions qu’il faudrait songer à quelque chose du genre :
 

1) avoir un « Monsieur élection »

Le PP pourrait grandement bénéficier d’avoir une personne spécialisée dans les élections, dont la responsabilité serait juste celle-ci. Son travail consisterait à accompagner de façon *très serrée* chaque projet de candidature, afin de les piloter. Il assurerait le suivi des tâches à accomplir afin de s’assurer que le candidat ne va pas dans le mur.

C’est un rôle que nous voyons assez proche de celui de chef de projet, excepté le fait qu’il ne prend pas part aux choix et décisions du candidat qui se présente. Son rôle se borne à apporter une structuration au processus de candidature et à apporter l’expérience que le candidat n’a pas.
 

2) avoir un outil de gestion de candidature

Le PP pourrait bénéficier d’avoir un outil permettant de supporter le processus de candidature, en y rassemblant de façon lisible les différentes tâches (et leurs caractéristiques : début, fin, ressources nécessaires, productions).


 

C’est dommage de s’être planté une 2e fois, mais c’est aussi comme cela qu’on apprend. Pour les élections législatives de 2012, promis, nous serons prêts ! :)

Interview à Lyon Capitale : ni de droite, ni de gauche, mais devant !

L'interview donnée à Lyon Capitale est en ligne !

Vous êtes tous geek avec le Parti Pirate: "ni de droite, ni de gauche, mais devant !"

Vous êtes tous geek reçoit Damien Clauzel et Bastien Arnette membres du Parti Pirate Rhône-Alpes qui présentent une candidature aux prochaines élections cantonales dans le canton de Villeurbanne centre. Au micro de Lyon Capitale, ils nous parlent de leurs ambitions politiques, mais aussi de leur programme et du numérique en France. Par ailleurs, ils invitent le leader des jeunes pop, Benjamin Lancar, à accepter d'aller boire un café avec le président du Parti Pirate français.

Un entretien à écouter et/ou à télécharger

dimanche 20 février 2011

Avis de réunion PPRA-Twitter lyonnais

Comme vous (ne) le savez (peut-être pas), notre Thénardière préférée quitte momentanément sa Guyane pour passer quelques temps en métropole; elle passera entre-autre par Lyon.

D’où l’idée absolument fantastique d’en profiter pour faire une réunion « PP transatlantique » ! :) Et en plus d’inviter des gens de Twitter histoire d’enrichir le bazar.

Nous nous retrouverons le jeudi 3 mars 2011 à 20h00 au Ninkasi Gratte-Ciel, afin de nous rencontrer entre lyonnais et pirates.

Des questions ? :)

mardi 15 février 2011

Programme local du PPRA

Bon, vous êtes désormais tellement nombreux à nous réclamer le programme local du Parti Pirate Rhône-Alpes que je craque : voici les notes, brutes de décoffrage, qui nous servent à rédiger nos fiches de positionnement et de présentation.

@les autres candidats lyonnais : allez-y, vous pouvez piocher dedans. Notre programme est comme nos idées : libre (sous licence CC by-sa) et prenant de la valeur avec le partage ;)

Quand on aura suffisamment de temps (nous avons tous une vie, ici), nous publierons des choses plus propres. En attendant, s'il faut clarifier des points nous sommes disponibles pour répondre aux questions.


1) Vidéosurveillance sur le Grand Lyon

  • Réaliser un véritable retour sur les déploiements actuels
    • Une étude abondamment citée, évaluant les résultats de la Grande-Bretagne en vidéo-surveillance, parvient à la conclusion que ça ne fait que déplacer la criminalité sans la réduire. Que les seuls lieux où elle a une réelle utilité sont dans les lieux fermés : parkings, et gares de métro. Une mention particulière pour les distributeurs de billets où la vidéo surveillance est également efficace. Résultats mitigés pour tout le reste.
  • Étudier les solutions alternatives
    • le maire de Villeurbanne, contrairement à celui de Lyon est très opposé à la vidéosurveillance
  • Clarifier les questions de financement, traitement et conservation des données
    • à ce sujet, il s'agirait d'après le Canard Enchainé d'une pomme de discorde entre les préfectures et les mairies, chacune se renvoyant la patate chaude. Dans la pratique ce sont les mairies qui ont payé mais en théorie les préfecture doivent les rembourser. Il y a quelques mois, aucun budget n'était prévu en ce sens.

 

2) Municipalité

a) Ouverture des données municipales

    Pour :
  • apporter plus de visibilité aux données publiques librement accessibles à chacun;
  • renforcer la transparence dans la conduite du Grand Lyon;
    Suggestions :
  • proposer OpenStreetMaps comme plate-forme pour ouvrir les données géographiques
  • streaming des réunions publiques
  • accessibilité des documents publics de la municipalité !!!

b) Municipalités en ligne

  • amélioration des outils pour signaler les problèmes, via un bugtracker adapté : déclaration d'un problème, suivi de sa résolution, apports de précisions, inscription pour suivi, etc
  • renforcer les procédures en lignes : demande d'attestation, index *réellement* utile des informations importantes      

c) Conseil de quartier

  • renforcer promotion et attractivité (y'a que des vieux et personne ne sait à quoi ça sert)
        

3) Adaptation des transports en commun aux nouveaux usages

  • renforcement des lignes de nuit (Pleine Lune) et circulation dans dans les deux sens
  • renforcement des lignes de jours fériés
  • transport de groupes (scolaires, asso…) organisant une sortie dans la ville
  • pistes cyclables
    • interconnexion des segments protégés
    • rationalisation des pistes : privilégiées les fortes demandes, liens avec les autres modes de déplacements doux
 

4) Soutien à la création

a) « Laboratoire Ouvert Lyonnais » (le LOL)

  • http://partipirate.org/blogs/rhone-alpes/2011/01/12/mise-en-place-dun-hacker-space-lyonnais/
  • Ce projet intéresse le PPRA car il contribue à favoriser la diffusion  des nouvelles technologies, et permet de renforcer son appropriation  par le grand public. L'idée est de l'appuyer sur des structures  existantes, telles les MJC, afin de faciliter sa mise en place.
  • Dans la vision du PPRA, les (grands) lyonnais pourraient venir  participer à des ateliers d'informatique, d'électronique, d'arts visuels  et sonores, etc. Les personnes se rassembleraient autours de projets  émergents qui leur permettraient d'explorer les technologies pour créer   à partir d'elles de nouvelles choses.
  

b) La Friche ? (haha :)

  • Sérieusement, il faut faire quelque chose car juste soutenir les « artistes économiquement rentables », ça ne le fait pas…

 

5) Couverture de l'agglomération par un wifi municipal

 

6) Logement

  • renforcement du logement étudiant en ville (et non pas en périphérie loin de tout)
  • faire des tarifs accessibles aux étudiants, que ça reste du logement social. Des résidences bien placées il y en a : privées et hors de prix. 
 

7) Éducation

  • LL dans les écoles : sensibilisation, équipement, etc
    • économie, éthique, etc
    • lien avec associations locales pour interventions
    • cf le foutage de gueule au niveau des universités de Lyon…

jeudi 10 février 2011

Compte-rendu de réunion : cercle de réflexion sur « L'économie numérique, les libertés publiques et les biens communs »

Le Parti Pirate Rhône-Alpes était invité ce soir à participer au cercle de réflexion des Radicaux de Gauche, sur la thématique « L'économie numérique, les libertés publiques et les biens communs ».

Nous étions une vingtaine en tout, avec une poignée de membres et de sympathisants du PP. Naturellement, nous avons fait une distribution de flyers et avons discuté de l'actualité : HADOPI, LOPPSI, vidéosurveillance, etc. Nos interventions ont porté principalement sur l'évolution des pratiques du partage de la culture dans notre société, et la nécessité d'adapter les modèles économiques actuels. Et ce de gré ou de force, car puisque les pratiques changent, la législation et l'économie doivent les suivre et non les prescrire.

Cercle de re?flexion des Radicaux de Gauche avec le PPRA

Interview pour « Vous êtes tous geek » : Les hackers au secours des Egyptiens

Interview d'Yves pour Lyon Capital


Vous êtes tous geek reçoit Yves Quemener, un jeune développeur indépendant qui a choisi d'aider les Égyptiens à sa manière, en proposant des copies de sites censurés par le pouvoir en place. Il nous parle de ses actions, mais aussi des hacker spaces, du Parti Pirate, ou bien encore de ces jeunes adolescents qui décident d'attaquer massivement certains sites Internet.

Ça parle de l'Égypte, de la Tunisie, et du Parti Pirate !

vendredi 4 février 2011

Annonce de réunion publique : L'économie numérique, les libertés publiques et les biens communs

Le PPRA a été invité par le Cercle Radical du Grand Lyon à participer au cercle de réflexion sur le partage de la connaissance et de la culture.

Dans la lignée du cercle de décembre sur le thème de l'Économie Sociale et Solidaire, le cercle radical continue de s'interroger sur les modèles économiques alternatifs.

Cette fois sur la question du numérique, nous nous poserons la question du droit d'auteur face à l'idée de partage et de la connaissance et de la culture. On travaillera ainsi le concept de "biens communs".

Cela nous renverra à des questions d'ordres politico-législatives sur les textes récents HADOPI, LOPPSI 1 et 2 etc. qui renvoient notamment à des problématiques de libertés publiques.

Le rendez-vous est fixé le jeudi 10 février de 19h00 à 21h00 au Café L'Antre Autre, 11 Rue Terme, Lyon 1

Le Parti Pirate Rhône-Alpes proposera une discussion sur les modèles économiques pour la création musicale.

dimanche 16 janvier 2011

Compte-rendu de manifestation anti-LOPPSI

Ce samedi 15 janvier 2011, le Parti Pirate Rhône-Alpes a participé à la manifestation sur Lyon. Nous protestions contre HADOPI, LOPPSI, et la dérive sécuritaire lyonnaise. Ah oui, et nous faisions campagne pour les cantonales, également.

Le rendez-vous fixé à 14h00 place des Terreaux nous a permis d'attraper au vol des Anonymous (bien moins équipés que le PPRA, il faut l'avouer, qui avait sorti drapeau et flyers :)

Après quelques discussions entre manifestants et journalistes, le cortège s'est mis en marche, porté par d'immenses cris annonçant le « Parti Piraaaaaate ! ». Impossible de passer inaperçu, c'est parfait.

Parti Pirate et Anonymous de?filent ensemble

Nous nous sommes placés dans le dernier tiers du cortège, entre SUD et les anarchistes. Nous ne savions pas qui encadrait la manifestation, quel était le parcours ni même qui était à son origine mais nous étions présents. Pirater une manif, c'est fait ☑.

Négligemment, nous avons glissés des paquets de flyers dans les mains des Anonymous; ceux-ci ont été ravis de nous aider à tracter. Pirater Anonymous, c'est fait ☑.

Drapeau pirate en action

Et nous avons marché et marché, crié et crié. Pendant que l'un faisait voler le drapeau, les autres distribuaient les flyers à tours de bras et assurait la promotion du PPRA pour les cantonales. Lancer la campagne, c'est fait ☑.

Nous nous sommes alors fait percé le flanc par une manifestation tunisienne, qui protestait contre Ben Ali et célébrait la libération de la Tunisie. Le résultat a été une fusion des cortèges afin de poursuivre ensemble la marche. Très, très agréable, et surtout innovant. Était-ce un hasard ou pas ? Difficile à dire, il faudrait demander aux organisateurs des deux manifestations. En tout cas, se faire contre-pirater, c'est fait ☑.

Rassemblement tunisien contre Ben Ali

Nous avons terminé cet après-midi en nous enfuyant discrètement : le cortège des tunisiens avançant droit sur un mur de robocops et, n'ayant d'itinéraire prévu, nous avons préférés ne pas grossir davantage les fichiers de la police ;)

Les photos de cet après-midi sont en ligne.

mercredi 12 janvier 2011

Mise en place d'un hacker space lyonnais

Avec une dizaine de personnes, le PPRA a donné le coup d'envoi pour la mise en place d'un hacker space lyonnais.

Basé sur le concept du hacker lab grenoblois, le LOG, l'idée est de rassembler autours de projets technologiques ludiques des personnes venues de différents horizons. Artistes vidéo, musicaux et du spectacle vivant, informaticiens, électroniciens, entreprises et grand public, tous sont les bienvenus et sont représentés.

Nous avons abordé trois thèmes :

  • la technique (surtout électrique, électronique et informatique)
  • l'art, avec plusieurs personnes qui ont un bon niveau musical, un designer, un photographe
  • la politique, avec plusieurs personnes qui sont intéressés par des projets ouverts et ayant un potentiel d'impacter positivement la société

Plusieurs projets ont été évoqués, avec notamment 2/3 personnes qui commencent à discuter d'un projet autour de la musique 8 bits sur machines vintage (Gameboy et Atari)

Niveau orientation, nous avons affiché notre volonté de rester fidèles aux philosophies qui reviennent souvent dans les hacker spaces : partage de connaissance, utilisation de technologies libres, ouverture et publication.

Ce projet intéresse le PPRA car il contribue à favoriser la diffusion des nouvelles technologies, et permet de renforcer son appropriation par le grand public. L'idée est de l'appuyer sur des structures existantes, telles les MJC, afin de faciliter sa mise en place.

Dans la vision du PPRA, les (grands) lyonnais pourraient venir participer à des ateliers d'informatique, d'électronique, d'arts visuels et sonores, etc. Les personnes se rassembleraient autours de projets émergents qui leur permettraient d'explorer les technologies pour créer à partir d'elles de nouvelles choses.

Et bien sur, tout ceci en prenant l'apéro !

Ape?ro pour le lancement du hacker space lyonnais

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