Parti Pirate Lyon

Les pirates sont à Lyon

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mercredi 2 novembre 2011

Le PPRA au Conseil National du Parti Pirate

Suite à l'assemblée générale tenue par les membres du Parti Pirate, Gwen Desliens a été élue au Conseil National du Parti Pirate pour les représenter. À coup sur, elle y portera haut la voix du parti Pirate Rhône-Alpes afin de maintenir la décentralisation du parti.

mardi 18 octobre 2011

Bilan du PPRA sur l'AG 2011 du Parti Pirate

Déroulement de l’AG

Il est nécessaire de synthétiser non seulement ce qui s'est (mal) fait et (mal) dit, mais aussi les propositions d'améliorations.

La forme et la conduite de l’AG sont clairement à revoir.

Utiliser le vote électronique est indispensable, pour faire voter à l'avance des parties techniques afin de consacrer l'AG aux choses plus importantes comme le programme.

La conduite de l’AG doit être réalisée d'une façon libre de tous conflits d'intérêts : présentation des amendements et leur défense, candidature à un poste…

Les cellules locales

Concrètement, pour les cellules locales rien ne change : on continu de faire ce qu'on veut. De facto, en fait, car il n'y a aucun moyen de régulation. Et les statuts sont toujours aussi flous à leur sujet (ce qui n'est pas nécessairement une mauvaise chose).

Il faut continuer la décentralisation du PP et son ancrage locale. Et pour ce faire, il faut dématérialiser davantage le PP. L'opposition apparente est intéressante, car on cherche à faire du présentiel en s'appuyant sur de l'immatériel.

Le programme

La partie programme avance bien, aussi : les grandes lignes se tracent. C'est surtout les frontières qui se précisent : ce qui entre dans le programme pour le moment, et ce qui n'y entre pas.

Une bonne prise de conscience collective sur le fait que ce n'est pas une Bonne Idée pour le PꝒ de faire des propositions sur un sujet quand on n'y connait que dalle. Le PꝒ qui veut légiférer sur l'économie, c'est comme l’UMP qui veut légiférer sur internet : risible :)

La gestion des membres

Il n'y a pas de liste des membres des cellules locales; même localement on ne sait pas qui est membre du PꝒ, qui est simple sympathisant, etc. Cela pose problème quand on doit réaliser des votes officiels, dans le cadre de la décentralisation du PꝒ et du travail local.

Donc, pas le choix : il va falloir passer à l'établissement d'une liste de membres qui soit utilisable. Que les gens l'apprécient ou pas, il faut qu'on puisse établir sans ambiguité qui est adhérent au PꝒ ou qui ne l'est pas, si on veut faire voter les membres. L'autre solution est un parti politique open bar, ou tous les français peuvent influer directement sur les décisions du PꝒ. C'est une possibilité, mais je ne suis pas pour.

On peut réaliser la liste des membres selon plusieurs approches, selon ce que l'on souhaite réaliser. Par exemple, on peut songer à un mécanisme de pseudonymat avec validation, à la façon des comptes bancaires suisses :P Chaque membre déclare son identité civile au bureau du PꝒ, et y associe un pseudonyme. L'appartenance du pseudonyme au PꝒ est publique, mais l'identité civile qui est derrière est cachée.

Cette méthode permet d'éviter les doubles inscriptions pour bourrer les urnes, et d'avoir une traçabilité des membres : qui appartient à quelle cellule locale, qui a quelles responsabilités, etc. Inconvénient du système : cela demande à faire du développement informatique ad-hoc et on n'a pas les ressources pour le faire; il y a d'autre priorités

La cryptographie apporte de nombreuses solutions, il suffit de se servir.

Les instances de direction du PꝒ

Aussi, on constate que la question de l'organisation interne n'est pas réglée, c'est toujours le bazar dans les instances mais ça va s'améliorer maintenant qu'on a bien fait le point. Les gens qui bossent sur les statuts vont avoir du boulot en perspective :)

La mise en place d'une bureau exclusivement dédié aux tâches administratives paraît indispensable. La gouvernance politique doit être assurée d'une façon plus large qu'actuellement, possiblement au sein du CN qui verrait alors son pouvoir renforcé et son organisation revue.

Conclusion

L'AG a permis de faire ressortir plusieurs choses intéressantes, maintenant il y a un travail important de post-AG à faire.

mardi 4 octobre 2011

Assemblée Générale du Parti Pirate le 16 octobre 2011

Le dimanche 16 octobre se tiendra l’assemblée générale du Parti Pirate.

Elle se tiendra à :

La Cantine
Passage des Panoramas
12 Galerie Montmartre
151 rue Montmartre, 75002 Paris
Métro « Grands Boulevards »

Lors de cette assemblée :
− le CAP et le CN seront élus
− des modifications aux statuts seront votées

Pour tous ceux qui ne pourront pas être présents et qui désirent voter vous avez deux solutions :
− Le vote par correspondance envoyé par La Poste (tout ce qui sera reçu après le 14 octobre 2011 ne sera pas pris en compte)
− Le vote par procuration (pas plus d’une procuration par présent)

Tous les fichiers nécessaires pour les votes ont été mis à disposition par le parti.

Les statuts actuels sont disponibles.

Si vous êtes adhérent et que vous n’avez pas reçu de courriel de convocation du Parti, merci de contacter immédiatement le CAP.

À bientôt en chair et en os ;)

Piratement,

AmoK



Message original du Parti Pirate CC-BY

vendredi 30 septembre 2011

Piratage des primaires citoyennes (PS+PRG) à Lyon

La réunion

Contexte : réunion à Lyon pour les primaires du Parti Socialiste et du Parti des Radicaux de Gauche :

  • moyenne d’âge d’environ 45 ans avec un écart-type d’environ 10 ans; quelques jeunes
  • environ 80 participants
  • bonne organisation et bonne dynamique

Réunion des Primaires 2012 du Parti Socialiste

Notes lapidaires sur la soirée :

  • explications très claires sur les événements, actions et processus
  • les représentants des candidats ont le choix de ne pas répondre aux questions. WTF ???
  • présentations claires des grandes lignes des convictions des candidats
  • questions libres : les trolls militants sont lâchés ! :)
  • mi-questions, mi-argumentations sur des thèmes très précis
  • les militants PS n’aiment pas le cumul des mandats… chez les autres candidats que le leur :)
  • les Grands Méchants de la soirée : le CAC40, les agences de notation, et ceux-qui-attaquent-la-laïcité (ils ne sont jamais nommés explicitement)
  • les chinois en filigrane (rachat d’usines et de brevets) qui menacent le monde

Question du Parti Ꝓirate sur le numérique.

La question simple, non technique et ouverte[1] posée par le Parti Ꝓirate aux représentants des candidats portait sur la surveillance d’internet :

Actuellement des travaux sont en cours pour mettre en place une surveillance d’internet. La police et les services de renseignement ont des besoins de collecte d’informations, et les citoyens expriment un besoin de protection de leur vie privée et de leurs activités sur le net. Quelle approche ont les candidats sur les libertés numériques et l’usage d’internet ?

Les réponses des représentants des candidats furent décevantes :

  • heu, internet doit être géré comme une ressource publique
  • je ne sais pas
  • répond à côté en évoquant la connectivité haut-débit des campagnes et HADOPI
  • bonne connaissance du sujet, évoque le travail européen de son candidat sur la rétention des données; pas de prise de position sur la surveillance d’internet mais une « sensibilité »
  • fait une tirade sur la mondialisation à base d’Europe de l’Est qui, naturellement, n’évoque pas du tout le numérique
  • ne répond pas et déroule des points du programme pas évoqués précédemment

Le reste de la soirée

  • 2 rares évocations de l’innovation dans la mondialisation. À part ça tout tourne autour des salaires, de l’éducation, des emplois-jeunes et du cumul des mandats
  • précisions d’un militant sur HADOPI et la licence globale. Bien tenté, mais raté : la question portait sur la surveillance du net :)
  • autant les débats au Front de Gauche sont chiants et consensuels, autant ceux au Parti Socialiste sont passionnés et tranchés
  • quand le PꝒ prend la parole pour poser une question, les gens sont surpris et bienveillants… pour ceux qui connaissent (c’est à dire pas les vieux)
  • il y a toujours un très léger brouhaha de fond des militants qui commentent entre-eux durant les réponses des représentants des candidats, mais quand la thématique porte vraiment sur le numérique le silence devient remarquable. Je ne sais pas comment l’interpréter, mais les réactions des gens n’étaient certainement pas négatives
  • venue de l’hyperespace, une mention sur la défense des libertés individuelles et l’importance de l’égalité des droits pour les homosexuels
  • apéro correct, sans plus. Le vin est bien mais il n’y a clairement pas assez à grignoter

Bilan

C’est pas mal. Le Parti Ꝓirate a pu faire une piqûre de rappel efficace sur les questions du numérique; la situation a clairement été identifiée par les représentants des candidats : il ne faut pas faire l’impasse sur le numérique car capitaliser sur le rejet d’HADOPI ne suffit pas.

Les militants socialistes sont dans l’ensemble curieux sur le Parti Pirate : ceux qui ne connaissent pas se renseignent et comprennent très vite nos combats : protection de la vie privée, réforme des brevets et du droit d’auteur, partage de la culture et de la connaissance, soutien aux modèles économiques basés sur le libre…

Pour moi, le Parti Pirate a vraiment intérêt à être présent à ce genre de réunions (comprendre : avec des des gens qui ne sont pas particulièrement impliqués dans le numérique mais qui sont actifs politiquement) : elles permettent de faire circuler les idées du Parti Ꝓirate et d’augmenter sa visibilité. On a clairement plus à gagner à s’ouvrir au reste de la société qu’à tourner en rond dans le cercle restreint des intervenants du milieu informatique+libre+hacktivisme.

Notes

[1] le but n’était pas de piéger les représentants des candidats, on n’était pas là pour ça. Et puis, ça aurait été tellement facile que ça n’aurait pas été drôle :)

dimanche 25 septembre 2011

Lancement du projet de données ouvertes à Lyon

Go, go, go !

Maintes fois évoqué, maintes fois repoussé, le PꝒRA profite de la rentrée pour enfin lancer le projet sur les données ouvertes à Lyon.

Comme cela se fait déjà dans plusieurs villes de France, l'ouverture des données publiques est un mouvement de fond qui concerne tous les acteurs de la cité : l'administration, les citoyens, et les entreprises.

étendue de l'open data

Nos idées bien en place, nous avons sondé les élus, les administrations et les entreprises exerçant des missions de services publics. Une fois nos nez guéris des portes claquées dessus, la situation s'est éclaircie.

Nous avons rencontré un élu lyonnais, Thierry Mouillac, pour discuter de la mise en place d'un projet de Données Ouvertes dans la communauté urbaine du Grand Lyon.

L'idée est de vérifier que nous sommes bien d'accord sur les bases, afin d'intervenir auprès des services concernés (Karine DOGNIN-SAUZE).

Au vu de la complexité des responsabilités et des prérogatives administratives, il a été décidé de tenter un premier essai au niveau de la Mairie de Lyon 6.

Ce qui a été décidé

  • Mise en place d'un essai avec des données peu sensibles (liste des bans de mariage, par exemple)
  • Regarder du côté de la plate-forme Lutèce de Paris
  • Thierry Mouillac interroge le conseil de la Mairie du 6e pour savoir si une expérimentation peut être mise en place

Des pointeurs de base pour étayer la discussion :

Remarque

Nous n'avons retenu que des ressources et acteurs administratifs, non-marchants et citoyens. Comme vous pouvez le constater, pas une seule entreprise n'y figure (le Figaro est utilisé comme source de presse).

Le but ici n'est pas de proposer un catalogue des acteurs des données publiques en France, encore moins un état de l'art, mais plus généralement de montrer quelques éléments de l'existant jugés proches du sujet abordé : à savoir la mise en place de données ouvertes à Lyon.

Si cela peut vous rassurer, vous n'êtes pas les seuls à demander (plus ou moins explicitement :) à figurer dans cette liste. Nous le prenons comme un compliment.

vendredi 23 septembre 2011

Renforcement des transports en commun dans le Grand Lyon

Gratuité des transports en commun dans le Grand Lyon

Le cadre de vie de l'agglomération lyonnaise dépend fortement du transport des personnes, par des moyens privés mais surtout par les services publics que sont les TCL.

Le constat actuel est que l'utilisation des TCL par les grands lyonnais est faible au regard de ce qu'elle devrait être. La réorganisation récente des lignes devrait permettre d'y remédier, mais pas de façon suffisante : il reste toujours le problème du prix très élevé du titre de transport.

Nous proposons donc de le rendre gratuit.

Pourquoi instaurer la gratuité des transports en commun lyonnais ?

Pour encourager leur utilisation : la barrière d'entrée doit être la plus faible possible afin d'encourager les usages systématiques et spontanés. L'utilisation des transports en commun doit devenir un réflexe à Lyon, ce qui n'est pas le cas actuellement.

Pour économiser de l'argent : instaurer la gratuité permet de ne plus devoir acheter, entretenir et vérifier toute la chaine de billetterie. Guichets automatiques, bornes de compostage, gestion de la monnaie dans les bus, transactions bancaires, contrôle des billets, etc., deviennent inutiles.

Pour en finir avec la fraude généralisée, le plus simple est de la rendre obsolète

L'objectif : de meilleurs transports publics lyonnais

L'argent économisé peut être utilisé à d'autres fins, comme le renforcement des accès aux personnes à mobilité réduite ou aux mal-voyants. Les contrôleurs sont réaffectés à des missions d'accompagnement des usagers et de conduite des véhicules. Cela permet de ne pas toucher aux emplois en place. Au lieu de déployer des agents sur les lignes « rentables » pour les amendes, il devient donc possible de leur confier une mission socialement utile là où elle est nécessaire. Le renforcement du nombre de chauffeurs permet d'améliorer les rotations et de renforcer les lignes nécessitant un développement (Pleine Lune, par exemple)

Les flux des passagers sont améliorés dans les bus et les tramways : plus de bousculade pour acheter et valider son billet. Les voyageurs montent et descendent plus facilement aux portes. Plus de queue aux guichets automatiques, aux bornes de compostage, à la caisse du chauffeur…

Une simplification de l'utilisation : il suffit de monter et de descendre du véhicule, à toute heure et en tout lieu, sans se préoccuper de la validité de son titre de transport en fonction du lieu ou de la date. Plus de grilles tarifaires complexes. Et les personnes extérieures pourront profiter des TCL en toute liberté, ce qui encourage le tourisme.

Plus de sécurité pour les employés des TCL : l'argent n'est plus présent dans les stations et dans les véhicules.

Financement des transports en commun

Le financement des TCL gratuits se fait d'une façon simple, qui a fait ses preuves dans d'autres agglomérations en France et à l'étranger :

  • par les impôts locaux, selon les critères habituels de revenus
  • par les employeurs (généralisation du prélèvement transport obligatoire, reversé à la ville)
  • par la mise en location d'espaces publicitaires

Adaptation des transports aux nouveaux usages

Le Grand Lyon est toujours dans une période de transition du « tout voiture » vers la cohabitation harmonieuse entre les automobiles et les déplacements doux. Ils faut persévérer dans les efforts.

Voitures et 2 roues

  • pistes cyclables continues qui permettent de réels trajets dans l'agglomération
  • interconnexion des segments protégés
  • prise en compte des différents usages de la route: trottoir/piste cyclable/bus/route, afin de diminuer les conflits entre usagers et d'assurer la sécurité de chacun. pas de vélos sur les trottoirs, pas de voitures garées sur les pistes cyclables. Sensibilisation des forces de l'ordre à la nécessité de respecter et faire respecter ces règles.
  • mise en place de la circulation du « remontage » des sens interdits par les vélos, lorsque la sécurité le permet,
  • rationalisation des pistes cyclables: privilégier les fortes demandes, liens avec les autres modes de déplacements doux
  • ne pas chercher à tout prix à « taper » sur la voiture, mais faciliter son remplacement. Certaines personnes ne prennent pas la voiture par volonté de polluer ou égoïsme, mais parce qu'elles n'ont pas le choix (handicap, profession, transport d'objets lourds ou volumineux, début d'un voyage longue distance...).
  • consulter les parents d'élèves sur un service public sécurisé permettant aux jeunes scolarisés de rentrer chez eux sans nécessiter un trajet en voiture avec les parents, afin d'éviter les embouteillages monstrueux devant chaque établissement, matin et soir. Covoiturage? Pédibus ?

Transports en commun

Si les transports en commun veulent remplacer totalement la voiture, ils doivent proposer une qualité de service, un confort et une souplesse comparables, en tenant compte des contraintes inhérentes à un service public.

  • renforcement des bus et des lignes de nuit (Pleine Lune) et circulation dans dans les deux sens
  • renforcement des lignes de jours fériés
  • transport de groupes (scolaires, associations…) organisant une sortie dans la ville
  • gestion dynamique des transports en heures creuses? Exemple: 10 usagers sur une ligne souhaitent rentrer chez eux à une heure tardive, ils l'indiquent et un bus est envoyé. Si personne ne veut du bus, il est annulé. Équivalent du bouton « je veux descendre » des bus, sous forme d'un bouton « je veux monter » aux arrêts.
  • transparence du fonctionnement des bus: publication, en temps réel, des retards et incidents sur le réseau de transport. Cela rejoint le mouvement des Données Ouvertes
  • lancer un débat public avec les usagers sur le modèle de « lieu public » que nous voulons à bord des transports en commun: il s'agit de la Réflexion sur la neutralité dans l'usage des transports en commun

vendredi 16 septembre 2011

Le Parti Pirate se fait évacuer !

Signe d'une réunion politique réussie, le PꝒRA s'est fait évacuer de la pelouse qu'il avait piratée pour son P2P ! Cela a été l'occasion pour nous de constater l'éloignement des élus locaux avec les citoyens, ainsi que la peur que nous devions leur inspirer au vu de toutes les patrouilles, voitures et même segway de police qui ont encadré la commémoration du 11 septembre 2001. Les officiels, quand à eux, sont arrivés dans de grandes berlines noires aux vitres teintées, ont fait leur affaire, et sont repartis de la même façon.

Police municipale lyonnaise en Segway

Alors que nous et d'autres groupes de gens étions tranquillement installé sur la pelouse du Parc de la tête d'or, à proximité du mémorial Martin Luther King, la police municipale demanda de façon peu explicite et sans même proposer aux gens de se joindre à la commémoration de laisser place aux élus et à leurs invités. Et donc, durant le dernier weekend ensoleillé des vacances, ont été évacués : des familles venues avec leurs enfants, un parti politique, des dormeurs qui ronflaient sur le gazon, et ce sans avertissement préalable. Très appréciable.

Nous ne contestons pas que ce travail de mémoire soit important, car il s'agit effectivement d'un événement tragique, mais cela ne justifie pas le déploiement du nombre de policiers qui ont encadré ce recueillement. Heureusement que les caméras assuraient la « protection » des personnes là où tous ces agents ne se trouvaient pas !

De voir un tel déploiement des forces de l'ordre à une telle occasion a permis de prendre la mesure de  l'intensification des forces policières depuis ces attentats, faisant apparaître en filigrane les mesures sécuritaires auxquels ils ont servi d'alibi.

Aire de jeu au parc de la tête d'or

Il semble important de rappeler que le but du terrorisme est l'instauration de la terreur, et donc l'emploi de la force pour maintenir l'ordre ne fera qu’accroître ce sentiment, accordant ainsi la victoire à ce que nous combattons. Le choix du mémorial Martin Luther King, symbole de l'action non violente contre la haine, devrait ne pas nous faire oublier ceci.

mercredi 14 septembre 2011

Compte-rendu du P2P lyonnais

Qui ?

Dix participants :

  • dont quatre filles \o/
  • dont six nouveaux (les anciens non-présents seront fouettés)
  • dont un chat, Posix
  • dont, le chat exclu, une moyenne d'âge d'environ 26,5 ans avec un écart-type légèrement inférieur à 9 ans[1]

P2P (Pique-nique de Pirates) lyonnais

Idées et sujets discutés

Soutien aux associations

Nécessité d'une plate-forme informatique de soutien aux associations, pour aider aux tâches de :

  • gestion des membres (adhésion, cotisation, info contact, etc.) ;
  • liste de diffusion ;
  • blog ;
  • wiki ;
  • partage de documents.

Le constat est que de nombreuses associations lyonnaises, non orientées technologies informatiques, éprouvent des difficultés à assurer leur présence en ligne et d’une façon plus simple organiser leur activité autour des pratiques actuelles. Ainsi, mettre en place un simple blog pour communiquer sur la vie de l’association, ou encore une liste de diffusion pour joindre tous les membres, est une réelle difficulté. Bon nombres d’associations manquent des compétences informatiques nécessaires, et ne savent pas vers qui se tourner pour obtenir de l’aide.

Soutien aux écoles et bibliothèques pour réaliser des formations sur les usages d'internet

Les écoles et les bibliothèques accueillent un public faisait un usage toujours croissant de ressources en ligne, mais leurs responsables et animateurs ne se sentent pas correctement formés dans leur utilisation des outils informatiques, ce qui est problématique car ils doivent justement accompagner les utilisateurs dont ils sont responsables.

Discussion sur la nature du Parti Ꝓirate

Discussion sur le choix, et la pertinence, pour le Parti Ꝓirate d'être un parti politique, comparé à être une association. Être un parti politique :

  • permet de bénéficier des éléments relatifs aux partis politiques : accès aux médias, financement, etc. ;
  • permet de renforcer l'image que donne le PꝒ de lui ;
  • permet d'accorder un soutien plus officiel (grâce au vote) que du lobbying aux idées défendues ;
  • repousse les personnes qui rejettent justement l'approche politique tout en partageant les convictions du PꝒ ;
  • est un choix de positionnement qui est voulu et assumé.

P2P (Pique-nique de Pirates) lyonnais

Projet de regard sur la vidéosurveillance

Déjà évoqué, ce projet doit avancer. Mais ça demande beaucoup de temps.

Projet de l'OpenData à Lyon

Déjà évoqué, ce projet doit avancer. Mais ça demande beaucoup de temps.

Vie privée

Rassembler et comparer les positions de chaque Parti Ꝓirate européen sur la nature et la gestion de la vie privée dans leurs sociétés respectives. Voir s'il se dégage une vision commune, mettre en évidence les divergences, intégrer le tout dans un projet commun européen.

Utilisation du vote électronique

P2P (Pique-nique de Pirates) lyonnais

Un moyen de renforcer la participation des citoyens dans la prise de décisions collectives ? Mais comment protéger l'anonymat du vote tout en garantissant le résultat et en permettant la transparence du processus. Voir du côté du bulletin de vote à coupon détachable qui répond à ces problématiques[2].

Synthèse

Le projet de plateforme numérique pour association sera abordé avec les associations lyonnaises proches de la CRAPꝒ afin d'évaluer rapidement les besoins du monde associatif pour approfondir l'idée. La formation des formateurs sur les questions numériques est effectivement une nécessité des collectivités et l'appropriation de la technologie est justement un thème défendu par les parti pirates. Concernant le statut du parti pirate et ce malgré les opinions exposés, nous resterons un parti politique :D

Enfin, les deux derniers points seront à aborder respectivement avec les instances internationales et nationales.

Notes

[1] Rappel : donner une moyenne sans son écart-type n'a AUCUN sens. CF D. Poinsot, 2004. Statistiques pour statophobes

[2] David Bismark, juillet 2010, Un vote électronique sans risque de fraude

samedi 3 septembre 2011

Légalisation du cannabis

Le constat est que la consommation en France du cannabis, si elle n’est pas une pratique de masse, est suffisamment établie et banalisée pour ne plus pouvoir être réprimée aveuglement.

Le cannabis souffre en France sur deux aspects majeurs : la santé et l’économie.

Santé : l’absence de supervision de la production — et de l’importation — introduit un réel danger pour le citoyen, car les produits en vente sont souvent frelatés afin d’augmenter les bénéfices des producteurs, distributeurs et revendeurs. Cela a pour conséquences des effets allant du léger inconfort (laxatif) aux lésions sévères et irréversibles (microbilles de verre). L'encadrement de la production par l'État instaurerait la qualité de la filière.

Économie : repoussé dans une économie souterraine, le cannabis ne profite pas à l’état qui pourrait tirer bénéfice de son industrie. Taxe spécifique, impôt sur les société, TVA, mais aussi créations d’entreprises et d’emplois, développement d’un nouveau secteur agricole, filières de traitement et de distribution… Ce sont différents secteurs industriels qui développeraient alors leurs activités. Le secteur agricole serait particulièrement concerné, au travers d'une démarche bio, et s'appuierait sur la valorisation déjà en place de la culture du chanvre.

Nous proposons la légalisation encadrée de la production, du commerce, de l'utilisation et de la consommation du cannabis, en l’alignant sur la législation de l’alcool et du tabac.

Naturellement, étant un psychotrope, il conviendra de réguler son usage dans les situations particulières : conduite automobile, pratique d’activités sensibles, etc. Là encore, on pourra s’appuyer sur les travaux existant qui encadrent la consommation d’alcool.

Le rapport parlementaire de Daniel Vaillant présente la mise en place d’une « légalisation contrôlée » du cannabis. Elle serait pilotée par une office d'État — comme la Seita — aussi en charge de sa structuration initiale. Plusieurs rapports internationaux (La guerre aux drogues , World Drug Report) préconisent la même approche.

mardi 30 août 2011

Le P2P : Pique-nique de Pirates à Lyon

Sur l'idée du Parti Pirate Français, le PPRA vous propose une rencontre autour d'un Pique-nique de Pirates, le P2P !

Cela aura lieu le dimanche 11 septembre de midi à 18h00, au parc de la tête d'or. Très précisément, à l'espace Martin Luther King du parc de la tête d'or, plus connu sous le nom de « colimaçon ». En cas de pluie, le point de repli est un bar de la galerie de la Cité Internationale.

Afin de faciliter l'organisation, merci de confirmer votre présence (afin de savoir combien de bières on apporte ;). Et naturellement, pensez à amener quelque chose à boire et à manger. Toutes les personnes sont les bienvenues; nous n'envoyons pas d'invitations nominales car nous n'avons pas que ça à faire ;) Tout jouet rigolo (ballon, frisbee, etc) est le bienvenu.

Le pique-nique sera idéal pour rencontrer des pirates, mais surtout vous informer sur le parti. Bien qu’il y ait beaucoup de sympathisants au mouvement, il y a peu d’adhérents. Un bon résumé est : « J’aime beaucoup les pirates mais pas beaucoup les partis ».

Ce sera l'occasion de faire le point sur l'intégration du numérique dans la politique française, les problématiques locales (vidéosurveillance, transports publics, soutien à la création culturelle…) et les élections législatives de 2012.

Pour plus d'informations, contactez red0queen(à)red-net.info, notre liste de diffusion, ou Damien au +33 (0)6 79 04 00 90.

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