Parti Pirate Lyon

Les pirates sont à Lyon

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samedi 10 décembre 2011

Zen attitude au Parti Pirate

Dans le cadre de nos activités sur les données ouvertes à Lyon et des élections législatives, Justine Fontaine a interrogé Damien Clauzel pour réaliser une interview.

Gwendoline Desliens et Damien Clauzel seront les deux candidats du Parti Pirate aux législatives dans le Rhône. Comment le « PP » se prépare-t-il à l’abordage de ses élections (perdues d’avance?).

vendredi 9 décembre 2011

Dans la presse : Zen attitude au Parti Pirate lyonnais

Justine Fontaine nous a choisi pour réaliser une interview, et nous adorons son travail.

Avec elle nous parlons des prochaines élections à venir, des données ouvertes à Lyon et de notre travail local.

mardi 6 décembre 2011

Avancement des données ouvertes à Lyon / Lyon 7

Nous avons commencé à travailler avec Romain Blachier (Adjoint au Maire chargé de l'Économie, du Commerce et de l'Artisanat de Lyon 7e) pour la mise en place de données ouvertes à la mairie de Lyon 7. Romain et le PPRA sont sur la même longueur d'onde pour les questions d'usages des données ouvertes à Lyon.

Pour faire court, l'idée est de mettre en place un prototype simple avec des données consensuelles et neutres (par exemple, la liste des bans de mariage). Le but est de :

  • qualifier la tuyauterie technique : interconnexions aux SI, déploiement d'une plate-forme…
  • initier les travaux au sein de la mairie : avoir le feu vert politique, l'appui de la DSI, et l'accompagnement des élus
  • permettre de se rendre compte des possibilités d'usages qui peuvent être faites par les différents acteurs : administrations, élus, entreprises, citoyens

Romain nous a donné des information de contact pour Patrice Iochem (directeur de l'association des commerçants de Lyon) et Karim Helal (chargé de la démocratie participative à Lyon).

Patrice Iochem va nous passer le fichier contenant les informations sur les commerçants du 7e afin d'alimenter le prototype qui sera déployé sur les systèmes de la mairie ou ailleurs (osef)

Karim Helal est dans la boucle, car les usages des données ouvertes relèvent de son domaine.

Prochaine étape : la réunion avec le groupe OpenData69, et, en parallèle, Romain amorce les choses côté Lyon/Lyon 7.

samedi 19 novembre 2011

Interview pour Rue89Lyon : « Le Parti Pirate à l’abordage des législatives »

Suite à une discussion dans les commentaires d’un article du journal Rue89Lyon, nous avons été contacté pour répondre à quelques questions.

Ce texte a été rédigé par le Parti Ꝓirate Rhône-Alpes, avec la contribution éclairée de plusieurs membres du Parti Ꝓirate et de ses sympathisants. Contrairement à d'autres élus et partis politiques, nous l'avons préparé de façon entièrement transparente. Il n'est pas le résultat d'un copier-coller d'une fiche générique par une secrétaire, mais bien le fruit d'un travail spécifique réalisé par les personnes directement interrogées.

En regardant l'historique des contributions, vous pouvez voir nos hésitations, nos errements et nos reprises. Et nous en sommes fiers, car nous travaillons en toute honnêteté. C'est cela que nous appelons « faire de la politique différemment ».

mercredi 9 novembre 2011

Compte-rendu de réunion de rentrée

Participants

  • 6 pirates, dont 2 avec une bonne crève *ATCHOUM*; 1 absent étourdi
  • 2 chats
  • 1 cake au thon, 1 cake au jambon, 1 pain d'épices, des biscuits à la noisette, des bières

Les sujets abordés

  • avancement du projet Réunion avec le STRASS :
    • dans les tuyaux, géré par Gwen
  • avancement du projet Données ouvertes à Lyon :
    • pas d'avancée du côté de Thierry Mouillac
    • réunion à l'atelier des médias pas vraiment intéressante pour le PPRA
    • convenir d'une date avec Romain Blachier pour réunion de travail à la mairie de Lyon 7
  • discussion sur la pertinence, pour le PPRA, de reconnaître ou non la légitimité du CAP actuel :
    • ne pas la reconnaître signifierait passer le PPRA en cellule sous-marine sans (quasiment) rien changer aux travaux en cours.
    • la reconnaître signifie être en accord avec tout le bazar qui s'est passé durant les élections des postes.
    • bonus : le PPRA n'est pas obligé de rendre sa décision publique immédiatement, mais juste au moment opportun ;) En revanche, le faire dès maintenant serait un geste très fort qu'il faudra justifier, défendre et assumer.
  • discussion sur le renforcement de la vie citoyenne (µ)locale :
    • les conseils de quartier à Lyon sont inefficaces car ils n'ont ni moyen financier, ni possibilité de mettre en œuvre les décisions prises
    • améliorations possibles via les données ouvertes : bugtracker municipal, diffusion et enregistrement des réunions du conseil municipal et des commissions
  • discussion sur les problèmes techniques rencontrés par le PPRA pour travailler correctement :
    • besoin d'informations sur les membres et leur statuts
    • besoin d’outils pour supporter les activités

vendredi 4 novembre 2011

Réunion pour les Données Ouvertes à Lyon

Le PꝒRA a participé à une réunion de personnes intéressées par les données ouvertes à Lyon. Elle a eu lieu à l'Atelier des médias.

25 participants, d’âge jeune et de profiles variés :

  • des dev web et communicants, freelances et en agence
  • des ingénieurs informaticiens
  • 2 chercheurs en informatique
  • des institutionnels du Grand Lyon et de la région
  • 2 élus, municipaux et de quartier
  • des associations : Regard Citoyen, AADN, LOL
  • des rédacteurs web
  • des libristes (dont un BSD)
  • des étudiants
  • 2 pirates ! :)

Contenu de la réunion

Tour de table de présentation rapide pour chacun.

Les participants à la réunion pour les Données Ouvertes à Lyon

Discussion sur le positionnement des données ouvertes :

  • technologique
  • citoyen
  • social
  • industriel

Évocation de la loi CADA, encadre la publication des données par les administratifs

Discussion sur l’approche des données ouvertes : émergente plutôt que descendante

Présentation de réalisation :

  • liste des informations sur les commerces de Lyon 7
  • énergie de la Compagnie Nationale du Rhône
  • cartographie de la vidéo surveillance à Lyon

Problématique de publication des données : quoi, comment, où ? Exemple de la ville de Paris avec Lutèce.

Débat sur l’économie de l’ouverture des données des industriels. Exemple de Data.gov sous-utilisé; manque d’usage des données. Donc, coût unitaire faramineux de l’usage des données. Nécessité de stimuler l’écologie des données données ouvertes.

Question de l’utilisation des données brutes et traitées :

Discussion sur l’enjeu social des données ouvertes : remontée des problèmes par les citoyens, réponse de l’administration, identification de la personne en charge du suivi. Boucle des interactions.

Accompagnement des administrations pour ouvrir de façon libre et standard des données. Aider les élus à justifier l’effort budget sur les données ouvertes.

Importance de répondre à la question du « Pourquoi la donnée ouvertes » ?

L’aspect technique (format, diffusion) est important, mais annexe : c’est surtout une démarche politique (au sens large)

Organisation du projet :

  • communication interne : rassembler les personnes sur une liste de diffusion et un forum
  • communication externe : présenter l’initiative Données Ouvertes à Lyon
  • démarche agile sur la communication/structuration

Bilan

Profils varié des participants, avec un biais massif sur les CSP+. Comme toujours, on retrouve les mêmes personnes habituées aux projets technologiques sur Lyon ;) Ce qui est une très bonne chose vu leurs compétences et motivations. Également, on retrouve la dynamique habituelle du projet-qui-sonne-bien-mais-qui-n’est-pas-cadré : beaucoup de personnes « intéressées » ayant « des idées », mais qui au final ne suivront pas; sur les 25 personnes présentes seules 7 ont réellement contribué, la majorité ne disant mot. Néanmoins, le noyau dur rassemble les compétences nécessaires.

Cela ne pose pas de problème en soit, mais il faut en tenir compte pour la suite afin de ne pas surestimer la capacité à réaliser des projets conséquents. La question de la motivation et de la capacité de travail est importante, car on a pu constater qu’au moment de répartir une pincées de tâches simples à accomplir, personne ne se proposait. Ça ne présage rien de bon sur la capacité de production réelle de ce groupe de travail. Mais il faut aussi voir que c’était surtout une initiative de type bouteille à la mer, donc ça peut évoluer.

Les participants à la réunion étaient quasiment tous au début de leur réflexion sur les données ouvertes, et voyaient surtout les principes d’ouverture et d’accessibilité. Il y avait heureusement une paire de personnes qui se souciaient de la valorisation des données pour les industriels; c’est en effet le fer de lance qui permet de tirer les initiatives en avant. Aussi, très peu avaient réfléchi aux enjeux politiques qui seront opposés aux élus et administrateurs porteurs des initiatives. Rien de bien méchant, mais je pense que le message est passé : les données ouvertes ne sont pas un problème technique mais politique, avec des enjeux sociaux. Aussi, personne avec un état de l’art sur les données ouvertes à part le PꝒRA, ce qui signifie pas de travail déjà fait par ailleurs donc ils partent de zéro ou presque.

La question qui se pose au final est : est-ce que cette initiative est intéressante pour le PꝒRA. La répond est « oui, si… ». Actuellement nous sommes dans une approche très ciblée et émergente des données ouvertes à Lyon, cela nous permet de solutionner les problèmes analysés sur le blocage institutionnel. Travailler au sein d’un groupe élargi, c’est courir le risque d’être ralenti et de devoir faire un cadrage qui ne correspondrait pas à nos objectifs. On va voir comment le groupe se décante et s’oriente; et surtout si les participants s’impliquent dans les réalisations. L’aspect technique, s’il n’est pas le plus important, est néanmoins assez chronophage; le temps consacré par les participants à la réunion sera un bon critère pour évaluer leur implication.

Sinon, l’atelier des médias est un lieu sympa, à la décoration propre et claire, avec l’atmosphère studieuse; il est principalement utilisé par des web dev et des communiquants. C’est assez déroutant car cela change grandement des espaces partagés orientés technologie (informatique, mécatronique, etc) qui sont en comparaison beaucoup plus vivants (et moins bien rangés, il est vrai). Un des intérêts de ce genre d’espace étant la sérendipité (au sens large, ne pinaillons pas), c’est à voir si c’est pertinent comme approche pour les gens de ces domaines.

Et la suite ?

Le PꝒRA va voir avec Romain Blachier (élu à la mairie de Lyon 7) pour voir les possibilités de prototypage à Lyon 7 et au Grand Lyon. L’approche est la même qu’avec Thierry Mouillac à Lyon 6, mais le terrain est diffère grandement; on pourra donc dégager des principes communs et établir une méthodologie générale.

On va suivre le groupe de travail DO69 sur 3 mois en l’alimentant de nos travaux passés, et voir ce que ça donne. En l’état on n’a pas les ressources en temps pour être leader sur ce groupe de projet (les législatives arrivent très vite, il y a du boulot). Si on voit que c’est intéressant pour nous (comprendre : le groupe a réussi à se former, se structurer et à mettre en place un travail effectif) alors on continue avec eux; sinon, on poursuit sur le plan actuellement établi.

mercredi 2 novembre 2011

Le PPRA au Conseil National du Parti Pirate

Suite à l'assemblée générale tenue par les membres du Parti Pirate, Gwen Desliens a été élue au Conseil National du Parti Pirate pour les représenter. À coup sur, elle y portera haut la voix du parti Pirate Rhône-Alpes afin de maintenir la décentralisation du parti.

mardi 18 octobre 2011

Bilan du PPRA sur l'AG 2011 du Parti Pirate

Déroulement de l’AG

Il est nécessaire de synthétiser non seulement ce qui s'est (mal) fait et (mal) dit, mais aussi les propositions d'améliorations.

La forme et la conduite de l’AG sont clairement à revoir.

Utiliser le vote électronique est indispensable, pour faire voter à l'avance des parties techniques afin de consacrer l'AG aux choses plus importantes comme le programme.

La conduite de l’AG doit être réalisée d'une façon libre de tous conflits d'intérêts : présentation des amendements et leur défense, candidature à un poste…

Les cellules locales

Concrètement, pour les cellules locales rien ne change : on continu de faire ce qu'on veut. De facto, en fait, car il n'y a aucun moyen de régulation. Et les statuts sont toujours aussi flous à leur sujet (ce qui n'est pas nécessairement une mauvaise chose).

Il faut continuer la décentralisation du PP et son ancrage locale. Et pour ce faire, il faut dématérialiser davantage le PP. L'opposition apparente est intéressante, car on cherche à faire du présentiel en s'appuyant sur de l'immatériel.

Le programme

La partie programme avance bien, aussi : les grandes lignes se tracent. C'est surtout les frontières qui se précisent : ce qui entre dans le programme pour le moment, et ce qui n'y entre pas.

Une bonne prise de conscience collective sur le fait que ce n'est pas une Bonne Idée pour le PꝒ de faire des propositions sur un sujet quand on n'y connait que dalle. Le PꝒ qui veut légiférer sur l'économie, c'est comme l’UMP qui veut légiférer sur internet : risible :)

La gestion des membres

Il n'y a pas de liste des membres des cellules locales; même localement on ne sait pas qui est membre du PꝒ, qui est simple sympathisant, etc. Cela pose problème quand on doit réaliser des votes officiels, dans le cadre de la décentralisation du PꝒ et du travail local.

Donc, pas le choix : il va falloir passer à l'établissement d'une liste de membres qui soit utilisable. Que les gens l'apprécient ou pas, il faut qu'on puisse établir sans ambiguité qui est adhérent au PꝒ ou qui ne l'est pas, si on veut faire voter les membres. L'autre solution est un parti politique open bar, ou tous les français peuvent influer directement sur les décisions du PꝒ. C'est une possibilité, mais je ne suis pas pour.

On peut réaliser la liste des membres selon plusieurs approches, selon ce que l'on souhaite réaliser. Par exemple, on peut songer à un mécanisme de pseudonymat avec validation, à la façon des comptes bancaires suisses :P Chaque membre déclare son identité civile au bureau du PꝒ, et y associe un pseudonyme. L'appartenance du pseudonyme au PꝒ est publique, mais l'identité civile qui est derrière est cachée.

Cette méthode permet d'éviter les doubles inscriptions pour bourrer les urnes, et d'avoir une traçabilité des membres : qui appartient à quelle cellule locale, qui a quelles responsabilités, etc. Inconvénient du système : cela demande à faire du développement informatique ad-hoc et on n'a pas les ressources pour le faire; il y a d'autre priorités

La cryptographie apporte de nombreuses solutions, il suffit de se servir.

Les instances de direction du PꝒ

Aussi, on constate que la question de l'organisation interne n'est pas réglée, c'est toujours le bazar dans les instances mais ça va s'améliorer maintenant qu'on a bien fait le point. Les gens qui bossent sur les statuts vont avoir du boulot en perspective :)

La mise en place d'une bureau exclusivement dédié aux tâches administratives paraît indispensable. La gouvernance politique doit être assurée d'une façon plus large qu'actuellement, possiblement au sein du CN qui verrait alors son pouvoir renforcé et son organisation revue.

Conclusion

L'AG a permis de faire ressortir plusieurs choses intéressantes, maintenant il y a un travail important de post-AG à faire.

vendredi 30 septembre 2011

Piratage des primaires citoyennes (PS+PRG) à Lyon

La réunion

Contexte : réunion à Lyon pour les primaires du Parti Socialiste et du Parti des Radicaux de Gauche :

  • moyenne d’âge d’environ 45 ans avec un écart-type d’environ 10 ans; quelques jeunes
  • environ 80 participants
  • bonne organisation et bonne dynamique

Réunion des Primaires 2012 du Parti Socialiste

Notes lapidaires sur la soirée :

  • explications très claires sur les événements, actions et processus
  • les représentants des candidats ont le choix de ne pas répondre aux questions. WTF ???
  • présentations claires des grandes lignes des convictions des candidats
  • questions libres : les trolls militants sont lâchés ! :)
  • mi-questions, mi-argumentations sur des thèmes très précis
  • les militants PS n’aiment pas le cumul des mandats… chez les autres candidats que le leur :)
  • les Grands Méchants de la soirée : le CAC40, les agences de notation, et ceux-qui-attaquent-la-laïcité (ils ne sont jamais nommés explicitement)
  • les chinois en filigrane (rachat d’usines et de brevets) qui menacent le monde

Question du Parti Ꝓirate sur le numérique.

La question simple, non technique et ouverte[1] posée par le Parti Ꝓirate aux représentants des candidats portait sur la surveillance d’internet :

Actuellement des travaux sont en cours pour mettre en place une surveillance d’internet. La police et les services de renseignement ont des besoins de collecte d’informations, et les citoyens expriment un besoin de protection de leur vie privée et de leurs activités sur le net. Quelle approche ont les candidats sur les libertés numériques et l’usage d’internet ?

Les réponses des représentants des candidats furent décevantes :

  • heu, internet doit être géré comme une ressource publique
  • je ne sais pas
  • répond à côté en évoquant la connectivité haut-débit des campagnes et HADOPI
  • bonne connaissance du sujet, évoque le travail européen de son candidat sur la rétention des données; pas de prise de position sur la surveillance d’internet mais une « sensibilité »
  • fait une tirade sur la mondialisation à base d’Europe de l’Est qui, naturellement, n’évoque pas du tout le numérique
  • ne répond pas et déroule des points du programme pas évoqués précédemment

Le reste de la soirée

  • 2 rares évocations de l’innovation dans la mondialisation. À part ça tout tourne autour des salaires, de l’éducation, des emplois-jeunes et du cumul des mandats
  • précisions d’un militant sur HADOPI et la licence globale. Bien tenté, mais raté : la question portait sur la surveillance du net :)
  • autant les débats au Front de Gauche sont chiants et consensuels, autant ceux au Parti Socialiste sont passionnés et tranchés
  • quand le PꝒ prend la parole pour poser une question, les gens sont surpris et bienveillants… pour ceux qui connaissent (c’est à dire pas les vieux)
  • il y a toujours un très léger brouhaha de fond des militants qui commentent entre-eux durant les réponses des représentants des candidats, mais quand la thématique porte vraiment sur le numérique le silence devient remarquable. Je ne sais pas comment l’interpréter, mais les réactions des gens n’étaient certainement pas négatives
  • venue de l’hyperespace, une mention sur la défense des libertés individuelles et l’importance de l’égalité des droits pour les homosexuels
  • apéro correct, sans plus. Le vin est bien mais il n’y a clairement pas assez à grignoter

Bilan

C’est pas mal. Le Parti Ꝓirate a pu faire une piqûre de rappel efficace sur les questions du numérique; la situation a clairement été identifiée par les représentants des candidats : il ne faut pas faire l’impasse sur le numérique car capitaliser sur le rejet d’HADOPI ne suffit pas.

Les militants socialistes sont dans l’ensemble curieux sur le Parti Pirate : ceux qui ne connaissent pas se renseignent et comprennent très vite nos combats : protection de la vie privée, réforme des brevets et du droit d’auteur, partage de la culture et de la connaissance, soutien aux modèles économiques basés sur le libre…

Pour moi, le Parti Pirate a vraiment intérêt à être présent à ce genre de réunions (comprendre : avec des des gens qui ne sont pas particulièrement impliqués dans le numérique mais qui sont actifs politiquement) : elles permettent de faire circuler les idées du Parti Ꝓirate et d’augmenter sa visibilité. On a clairement plus à gagner à s’ouvrir au reste de la société qu’à tourner en rond dans le cercle restreint des intervenants du milieu informatique+libre+hacktivisme.

Notes

[1] le but n’était pas de piéger les représentants des candidats, on n’était pas là pour ça. Et puis, ça aurait été tellement facile que ça n’aurait pas été drôle :)

dimanche 25 septembre 2011

Lancement du projet de données ouvertes à Lyon

Go, go, go !

Maintes fois évoqué, maintes fois repoussé, le PꝒRA profite de la rentrée pour enfin lancer le projet sur les données ouvertes à Lyon.

Comme cela se fait déjà dans plusieurs villes de France, l'ouverture des données publiques est un mouvement de fond qui concerne tous les acteurs de la cité : l'administration, les citoyens, et les entreprises.

étendue de l'open data

Nos idées bien en place, nous avons sondé les élus, les administrations et les entreprises exerçant des missions de services publics. Une fois nos nez guéris des portes claquées dessus, la situation s'est éclaircie.

Nous avons rencontré un élu lyonnais, Thierry Mouillac, pour discuter de la mise en place d'un projet de Données Ouvertes dans la communauté urbaine du Grand Lyon.

L'idée est de vérifier que nous sommes bien d'accord sur les bases, afin d'intervenir auprès des services concernés (Karine DOGNIN-SAUZE).

Au vu de la complexité des responsabilités et des prérogatives administratives, il a été décidé de tenter un premier essai au niveau de la Mairie de Lyon 6.

Ce qui a été décidé

  • Mise en place d'un essai avec des données peu sensibles (liste des bans de mariage, par exemple)
  • Regarder du côté de la plate-forme Lutèce de Paris
  • Thierry Mouillac interroge le conseil de la Mairie du 6e pour savoir si une expérimentation peut être mise en place

Des pointeurs de base pour étayer la discussion :

Remarque

Nous n'avons retenu que des ressources et acteurs administratifs, non-marchants et citoyens. Comme vous pouvez le constater, pas une seule entreprise n'y figure (le Figaro est utilisé comme source de presse).

Le but ici n'est pas de proposer un catalogue des acteurs des données publiques en France, encore moins un état de l'art, mais plus généralement de montrer quelques éléments de l'existant jugés proches du sujet abordé : à savoir la mise en place de données ouvertes à Lyon.

Si cela peut vous rassurer, vous n'êtes pas les seuls à demander (plus ou moins explicitement :) à figurer dans cette liste. Nous le prenons comme un compliment.

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