Parti Pirate Lyon

Les pirates sont à Lyon

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samedi 11 février 2012

Compte-rendu du rassemblement anti ACTA

Le rassemblement

Nous étions environ 300 personnes pour protester contre l’adoption d’ACTA par le gouvernement français et la Commission européenne. Les manifestants étaient très majoritairement jeunes, motivés et bien équipés contre le froid.

Le parcours, des Terreaux à Bellecour a été mené au pas de charge dans une ambiance bonne enfant. Après quelques photos souvenirs, nous avons poursuivi l’après-midi au chaud dans un bar, entre pirates.

Rémi, rendu anonyme par une foule sans visages Les drapeaux Ꝓirates Photos souvenirs Liberté… 90%, loading

Interviews

Les membres du PPRA présents ont donné plusieurs interview à différents média, et ont papoté avec une foultitude de curieux. On va voir dans les prochain jours ce que ça donne, mais on peut déjà découvrir cette splendide interview réalisée par Andy Chiabrando.

Notes diverses

Les votes électroniques ne font toujours pas l’unanimité, y compris au sein du Parti Pirate. Il y a vraiment de bons arguments pour et contre. Il va falloir suivre de près les expérimentations mises en place pour faire avancer la réflexion

Dans le rassemblement, on a pu croiser le Parti Communiste (qui a été sifflé au son des cris « récupération ! ») et Europe Écologie Les Verts (pas de réactions particulières). Le Parti Pirate a en revanche été acclamé et poussé vers le devant par des manifestants; notre participation au rassemblement a été perçue comme légitime et souhaitable, ça fait plaisir :)

Comme toujours, la presse nous est tombée dessus : les journalistes aiment bien voir flotter nos drapeaux (ça fait de jolies images) et on a un discours d’explication qui passe bien pour leurs publics ciblés.

Le message à chaque fois très bien et est à rappeler systématiquement : le PP n’est pas qu’un parti « pour le téléchargement de mp3 », c’est même presque un sujet annexe au regard des nombreuses problématiques sur lesquelles nous intervenons.

La question la plus entendue a dû être « c'est quoi ce drapeau, ça représente quoi ? » :)

vendredi 27 janvier 2012

Compte-rendu de réunion

Accueil de 2 nouveaux; ils sont sympa et motivés


Réunion STRASS :

  • Recherche de local :
    • rien pour le moment ;
    • voir bourse du travail
    • voir avec Jonathan
    • Gwen voit les pistes subversives
    • Damien voit les pistes officielles
  • tentative de date : samedi 25 février
  • voir pour impression de flyers format A6


Discussion sur l’idée de Bastien de faire communication sur la possibilité d’emprunt et copie d’œuvres dans les biblio/média : intéressant, mais Bastien n'est pas là (il sera puni)


Législatives :

  • Damien et Gwen se présentent
  • PPRA : voir avec Damien (l'autre) pour devis imprimeur


Programme :

  • voir pour reprendre le programme national
  • programme locale :
    • transport : renforcer l’acceptation des vélos dans tram, etc ;
    • nettoyage des pistes cyclables (déchets, débris)
    • données ouvertes : ça se présente bien
    • vote électronique pour référendum locaux (cf conseil de quartier)
    • bug tracker citoyen
    • développer ludothèques sur Lyon : sur place et prêts
  • Stéphanie : voir avec Karine (PPMP) pour trucs sur l’éducation


TODO : rédiger propositions locales

lundi 19 décembre 2011

Deuxième réunion d’OpenData69

Suite de la première réunion pour la mise en place de données ouvertes à Lyon.

Participants

  • en gros, les mêmes que pour la 1e réunion ; les touristes en moins et les retardataires en plus
  • 20 personnes ; moyenne d’âge d’environ 32 ans avec un écart-type assez faible
  • le même noyau de personnes motivées
  • des membres d’OpenData71 et de LiberTIC
  • des journalistes
  • une paire d’industriels
  • un certains nombres d’étudiants en informatique, communication et journalistes

Déroulement

  • tour de table
  • question des objectifs du groupe
  • rappel historique des DO à Lyon : des initiatives isolées et naïves, rassemblement puis factorisation des efforts
  • nécessité de présentation et de vulgarisation des DO
  • discussion sur l’aspect légal de la visibilité des données (Droit à l’oubli ? CNIL ?)
  • présentation d’OpenData71 :
    • approche top-down suite à volonté politique d’élus hauts placés
    • but : dynamiser un territoire qui se dévitalise, et apporter de la transparence chez les élus
  • besoin d’identifier des réalisations prioritaires ?
  • discussions divers sans réel intérêt
  • objectif à envisager : identifier des jeux de données ouvertes qui nous intéressent et les utiliser dans un outil de démonstration
  • la question de l’argent est évoquée : faire quoi, jusqu’à quel point, et avec quel financement ?

Ce que nous retenons

Il y a possiblement une conspiration de la presse à Lyon qui s’intéresse simultanément de près au Parti Pirate Rhône-Alpes :)

Beaucoup de personnes sont arrivées à la réunion non préparées (méconnaissance des participants, des réalisations précédentes, et de la réalité du terrain).

Les gens d’OpenData71 ont une vision très tranchée de ce que doivent être les données ouvertes et de ce qui doit être fait. Pas sûr que ça soit applicable à Lyon car l’environnement est vraiment différent. Aussi, impossible de comprendre où ils veulent en venir avec leur discours ; ils sont satellisés dans leur environnement et ne réalisent pas que nos problématiques sont en décalage. En revanche, la représentante de LiberTIC a bien saisi notre situation.

On sent une très nette différence de culture entre les gens habitués à manipuler et à consommer des données, et ceux pour qui c’est encore une pratique pas tout à fait cernée.

Conclusion

Une splendide réunion qui a servi à… rien. De trop nombreux dialogues de sourds, et pas de vision commune.

Donc on continu à bosser comme d’habitude, en alimentant le groupe OpenData69. La prochaine étape sera donc de voir avec Romain Blachier pour le prototype à la mairie de Lyon 7. Une fois que le groupe OpenData69 aura avancé sur son positionnement et sa démarche, on y verra plus clair.

TODO : finir de jouer avec Lutece, tester OpenGovPlatform et la plate-forme d’OpenData71 (via Eric)

mercredi 9 novembre 2011

Compte-rendu de réunion de rentrée

Participants

  • 6 pirates, dont 2 avec une bonne crève *ATCHOUM*; 1 absent étourdi
  • 2 chats
  • 1 cake au thon, 1 cake au jambon, 1 pain d'épices, des biscuits à la noisette, des bières

Les sujets abordés

  • avancement du projet Réunion avec le STRASS :
    • dans les tuyaux, géré par Gwen
  • avancement du projet Données ouvertes à Lyon :
    • pas d'avancée du côté de Thierry Mouillac
    • réunion à l'atelier des médias pas vraiment intéressante pour le PPRA
    • convenir d'une date avec Romain Blachier pour réunion de travail à la mairie de Lyon 7
  • discussion sur la pertinence, pour le PPRA, de reconnaître ou non la légitimité du CAP actuel :
    • ne pas la reconnaître signifierait passer le PPRA en cellule sous-marine sans (quasiment) rien changer aux travaux en cours.
    • la reconnaître signifie être en accord avec tout le bazar qui s'est passé durant les élections des postes.
    • bonus : le PPRA n'est pas obligé de rendre sa décision publique immédiatement, mais juste au moment opportun ;) En revanche, le faire dès maintenant serait un geste très fort qu'il faudra justifier, défendre et assumer.
  • discussion sur le renforcement de la vie citoyenne (µ)locale :
    • les conseils de quartier à Lyon sont inefficaces car ils n'ont ni moyen financier, ni possibilité de mettre en œuvre les décisions prises
    • améliorations possibles via les données ouvertes : bugtracker municipal, diffusion et enregistrement des réunions du conseil municipal et des commissions
  • discussion sur les problèmes techniques rencontrés par le PPRA pour travailler correctement :
    • besoin d'informations sur les membres et leur statuts
    • besoin d’outils pour supporter les activités

vendredi 4 novembre 2011

Réunion pour les Données Ouvertes à Lyon

Le PꝒRA a participé à une réunion de personnes intéressées par les données ouvertes à Lyon. Elle a eu lieu à l'Atelier des médias.

25 participants, d’âge jeune et de profiles variés :

  • des dev web et communicants, freelances et en agence
  • des ingénieurs informaticiens
  • 2 chercheurs en informatique
  • des institutionnels du Grand Lyon et de la région
  • 2 élus, municipaux et de quartier
  • des associations : Regard Citoyen, AADN, LOL
  • des rédacteurs web
  • des libristes (dont un BSD)
  • des étudiants
  • 2 pirates ! :)

Contenu de la réunion

Tour de table de présentation rapide pour chacun.

Les participants à la réunion pour les Données Ouvertes à Lyon

Discussion sur le positionnement des données ouvertes :

  • technologique
  • citoyen
  • social
  • industriel

Évocation de la loi CADA, encadre la publication des données par les administratifs

Discussion sur l’approche des données ouvertes : émergente plutôt que descendante

Présentation de réalisation :

  • liste des informations sur les commerces de Lyon 7
  • énergie de la Compagnie Nationale du Rhône
  • cartographie de la vidéo surveillance à Lyon

Problématique de publication des données : quoi, comment, où ? Exemple de la ville de Paris avec Lutèce.

Débat sur l’économie de l’ouverture des données des industriels. Exemple de Data.gov sous-utilisé; manque d’usage des données. Donc, coût unitaire faramineux de l’usage des données. Nécessité de stimuler l’écologie des données données ouvertes.

Question de l’utilisation des données brutes et traitées :

Discussion sur l’enjeu social des données ouvertes : remontée des problèmes par les citoyens, réponse de l’administration, identification de la personne en charge du suivi. Boucle des interactions.

Accompagnement des administrations pour ouvrir de façon libre et standard des données. Aider les élus à justifier l’effort budget sur les données ouvertes.

Importance de répondre à la question du « Pourquoi la donnée ouvertes » ?

L’aspect technique (format, diffusion) est important, mais annexe : c’est surtout une démarche politique (au sens large)

Organisation du projet :

  • communication interne : rassembler les personnes sur une liste de diffusion et un forum
  • communication externe : présenter l’initiative Données Ouvertes à Lyon
  • démarche agile sur la communication/structuration

Bilan

Profils varié des participants, avec un biais massif sur les CSP+. Comme toujours, on retrouve les mêmes personnes habituées aux projets technologiques sur Lyon ;) Ce qui est une très bonne chose vu leurs compétences et motivations. Également, on retrouve la dynamique habituelle du projet-qui-sonne-bien-mais-qui-n’est-pas-cadré : beaucoup de personnes « intéressées » ayant « des idées », mais qui au final ne suivront pas; sur les 25 personnes présentes seules 7 ont réellement contribué, la majorité ne disant mot. Néanmoins, le noyau dur rassemble les compétences nécessaires.

Cela ne pose pas de problème en soit, mais il faut en tenir compte pour la suite afin de ne pas surestimer la capacité à réaliser des projets conséquents. La question de la motivation et de la capacité de travail est importante, car on a pu constater qu’au moment de répartir une pincées de tâches simples à accomplir, personne ne se proposait. Ça ne présage rien de bon sur la capacité de production réelle de ce groupe de travail. Mais il faut aussi voir que c’était surtout une initiative de type bouteille à la mer, donc ça peut évoluer.

Les participants à la réunion étaient quasiment tous au début de leur réflexion sur les données ouvertes, et voyaient surtout les principes d’ouverture et d’accessibilité. Il y avait heureusement une paire de personnes qui se souciaient de la valorisation des données pour les industriels; c’est en effet le fer de lance qui permet de tirer les initiatives en avant. Aussi, très peu avaient réfléchi aux enjeux politiques qui seront opposés aux élus et administrateurs porteurs des initiatives. Rien de bien méchant, mais je pense que le message est passé : les données ouvertes ne sont pas un problème technique mais politique, avec des enjeux sociaux. Aussi, personne avec un état de l’art sur les données ouvertes à part le PꝒRA, ce qui signifie pas de travail déjà fait par ailleurs donc ils partent de zéro ou presque.

La question qui se pose au final est : est-ce que cette initiative est intéressante pour le PꝒRA. La répond est « oui, si… ». Actuellement nous sommes dans une approche très ciblée et émergente des données ouvertes à Lyon, cela nous permet de solutionner les problèmes analysés sur le blocage institutionnel. Travailler au sein d’un groupe élargi, c’est courir le risque d’être ralenti et de devoir faire un cadrage qui ne correspondrait pas à nos objectifs. On va voir comment le groupe se décante et s’oriente; et surtout si les participants s’impliquent dans les réalisations. L’aspect technique, s’il n’est pas le plus important, est néanmoins assez chronophage; le temps consacré par les participants à la réunion sera un bon critère pour évaluer leur implication.

Sinon, l’atelier des médias est un lieu sympa, à la décoration propre et claire, avec l’atmosphère studieuse; il est principalement utilisé par des web dev et des communiquants. C’est assez déroutant car cela change grandement des espaces partagés orientés technologie (informatique, mécatronique, etc) qui sont en comparaison beaucoup plus vivants (et moins bien rangés, il est vrai). Un des intérêts de ce genre d’espace étant la sérendipité (au sens large, ne pinaillons pas), c’est à voir si c’est pertinent comme approche pour les gens de ces domaines.

Et la suite ?

Le PꝒRA va voir avec Romain Blachier (élu à la mairie de Lyon 7) pour voir les possibilités de prototypage à Lyon 7 et au Grand Lyon. L’approche est la même qu’avec Thierry Mouillac à Lyon 6, mais le terrain est diffère grandement; on pourra donc dégager des principes communs et établir une méthodologie générale.

On va suivre le groupe de travail DO69 sur 3 mois en l’alimentant de nos travaux passés, et voir ce que ça donne. En l’état on n’a pas les ressources en temps pour être leader sur ce groupe de projet (les législatives arrivent très vite, il y a du boulot). Si on voit que c’est intéressant pour nous (comprendre : le groupe a réussi à se former, se structurer et à mettre en place un travail effectif) alors on continue avec eux; sinon, on poursuit sur le plan actuellement établi.

mardi 18 octobre 2011

Bilan du PPRA sur l'AG 2011 du Parti Pirate

Déroulement de l’AG

Il est nécessaire de synthétiser non seulement ce qui s'est (mal) fait et (mal) dit, mais aussi les propositions d'améliorations.

La forme et la conduite de l’AG sont clairement à revoir.

Utiliser le vote électronique est indispensable, pour faire voter à l'avance des parties techniques afin de consacrer l'AG aux choses plus importantes comme le programme.

La conduite de l’AG doit être réalisée d'une façon libre de tous conflits d'intérêts : présentation des amendements et leur défense, candidature à un poste…

Les cellules locales

Concrètement, pour les cellules locales rien ne change : on continu de faire ce qu'on veut. De facto, en fait, car il n'y a aucun moyen de régulation. Et les statuts sont toujours aussi flous à leur sujet (ce qui n'est pas nécessairement une mauvaise chose).

Il faut continuer la décentralisation du PP et son ancrage locale. Et pour ce faire, il faut dématérialiser davantage le PP. L'opposition apparente est intéressante, car on cherche à faire du présentiel en s'appuyant sur de l'immatériel.

Le programme

La partie programme avance bien, aussi : les grandes lignes se tracent. C'est surtout les frontières qui se précisent : ce qui entre dans le programme pour le moment, et ce qui n'y entre pas.

Une bonne prise de conscience collective sur le fait que ce n'est pas une Bonne Idée pour le PꝒ de faire des propositions sur un sujet quand on n'y connait que dalle. Le PꝒ qui veut légiférer sur l'économie, c'est comme l’UMP qui veut légiférer sur internet : risible :)

La gestion des membres

Il n'y a pas de liste des membres des cellules locales; même localement on ne sait pas qui est membre du PꝒ, qui est simple sympathisant, etc. Cela pose problème quand on doit réaliser des votes officiels, dans le cadre de la décentralisation du PꝒ et du travail local.

Donc, pas le choix : il va falloir passer à l'établissement d'une liste de membres qui soit utilisable. Que les gens l'apprécient ou pas, il faut qu'on puisse établir sans ambiguité qui est adhérent au PꝒ ou qui ne l'est pas, si on veut faire voter les membres. L'autre solution est un parti politique open bar, ou tous les français peuvent influer directement sur les décisions du PꝒ. C'est une possibilité, mais je ne suis pas pour.

On peut réaliser la liste des membres selon plusieurs approches, selon ce que l'on souhaite réaliser. Par exemple, on peut songer à un mécanisme de pseudonymat avec validation, à la façon des comptes bancaires suisses :P Chaque membre déclare son identité civile au bureau du PꝒ, et y associe un pseudonyme. L'appartenance du pseudonyme au PꝒ est publique, mais l'identité civile qui est derrière est cachée.

Cette méthode permet d'éviter les doubles inscriptions pour bourrer les urnes, et d'avoir une traçabilité des membres : qui appartient à quelle cellule locale, qui a quelles responsabilités, etc. Inconvénient du système : cela demande à faire du développement informatique ad-hoc et on n'a pas les ressources pour le faire; il y a d'autre priorités

La cryptographie apporte de nombreuses solutions, il suffit de se servir.

Les instances de direction du PꝒ

Aussi, on constate que la question de l'organisation interne n'est pas réglée, c'est toujours le bazar dans les instances mais ça va s'améliorer maintenant qu'on a bien fait le point. Les gens qui bossent sur les statuts vont avoir du boulot en perspective :)

La mise en place d'une bureau exclusivement dédié aux tâches administratives paraît indispensable. La gouvernance politique doit être assurée d'une façon plus large qu'actuellement, possiblement au sein du CN qui verrait alors son pouvoir renforcé et son organisation revue.

Conclusion

L'AG a permis de faire ressortir plusieurs choses intéressantes, maintenant il y a un travail important de post-AG à faire.

dimanche 25 septembre 2011

Lancement du projet de données ouvertes à Lyon

Go, go, go !

Maintes fois évoqué, maintes fois repoussé, le PꝒRA profite de la rentrée pour enfin lancer le projet sur les données ouvertes à Lyon.

Comme cela se fait déjà dans plusieurs villes de France, l'ouverture des données publiques est un mouvement de fond qui concerne tous les acteurs de la cité : l'administration, les citoyens, et les entreprises.

étendue de l'open data

Nos idées bien en place, nous avons sondé les élus, les administrations et les entreprises exerçant des missions de services publics. Une fois nos nez guéris des portes claquées dessus, la situation s'est éclaircie.

Nous avons rencontré un élu lyonnais, Thierry Mouillac, pour discuter de la mise en place d'un projet de Données Ouvertes dans la communauté urbaine du Grand Lyon.

L'idée est de vérifier que nous sommes bien d'accord sur les bases, afin d'intervenir auprès des services concernés (Karine DOGNIN-SAUZE).

Au vu de la complexité des responsabilités et des prérogatives administratives, il a été décidé de tenter un premier essai au niveau de la Mairie de Lyon 6.

Ce qui a été décidé

  • Mise en place d'un essai avec des données peu sensibles (liste des bans de mariage, par exemple)
  • Regarder du côté de la plate-forme Lutèce de Paris
  • Thierry Mouillac interroge le conseil de la Mairie du 6e pour savoir si une expérimentation peut être mise en place

Des pointeurs de base pour étayer la discussion :

Remarque

Nous n'avons retenu que des ressources et acteurs administratifs, non-marchants et citoyens. Comme vous pouvez le constater, pas une seule entreprise n'y figure (le Figaro est utilisé comme source de presse).

Le but ici n'est pas de proposer un catalogue des acteurs des données publiques en France, encore moins un état de l'art, mais plus généralement de montrer quelques éléments de l'existant jugés proches du sujet abordé : à savoir la mise en place de données ouvertes à Lyon.

Si cela peut vous rassurer, vous n'êtes pas les seuls à demander (plus ou moins explicitement :) à figurer dans cette liste. Nous le prenons comme un compliment.

mercredi 14 septembre 2011

Compte-rendu du P2P lyonnais

Qui ?

Dix participants :

  • dont quatre filles \o/
  • dont six nouveaux (les anciens non-présents seront fouettés)
  • dont un chat, Posix
  • dont, le chat exclu, une moyenne d'âge d'environ 26,5 ans avec un écart-type légèrement inférieur à 9 ans[1]

P2P (Pique-nique de Pirates) lyonnais

Idées et sujets discutés

Soutien aux associations

Nécessité d'une plate-forme informatique de soutien aux associations, pour aider aux tâches de :

  • gestion des membres (adhésion, cotisation, info contact, etc.) ;
  • liste de diffusion ;
  • blog ;
  • wiki ;
  • partage de documents.

Le constat est que de nombreuses associations lyonnaises, non orientées technologies informatiques, éprouvent des difficultés à assurer leur présence en ligne et d’une façon plus simple organiser leur activité autour des pratiques actuelles. Ainsi, mettre en place un simple blog pour communiquer sur la vie de l’association, ou encore une liste de diffusion pour joindre tous les membres, est une réelle difficulté. Bon nombres d’associations manquent des compétences informatiques nécessaires, et ne savent pas vers qui se tourner pour obtenir de l’aide.

Soutien aux écoles et bibliothèques pour réaliser des formations sur les usages d'internet

Les écoles et les bibliothèques accueillent un public faisait un usage toujours croissant de ressources en ligne, mais leurs responsables et animateurs ne se sentent pas correctement formés dans leur utilisation des outils informatiques, ce qui est problématique car ils doivent justement accompagner les utilisateurs dont ils sont responsables.

Discussion sur la nature du Parti Ꝓirate

Discussion sur le choix, et la pertinence, pour le Parti Ꝓirate d'être un parti politique, comparé à être une association. Être un parti politique :

  • permet de bénéficier des éléments relatifs aux partis politiques : accès aux médias, financement, etc. ;
  • permet de renforcer l'image que donne le PꝒ de lui ;
  • permet d'accorder un soutien plus officiel (grâce au vote) que du lobbying aux idées défendues ;
  • repousse les personnes qui rejettent justement l'approche politique tout en partageant les convictions du PꝒ ;
  • est un choix de positionnement qui est voulu et assumé.

P2P (Pique-nique de Pirates) lyonnais

Projet de regard sur la vidéosurveillance

Déjà évoqué, ce projet doit avancer. Mais ça demande beaucoup de temps.

Projet de l'OpenData à Lyon

Déjà évoqué, ce projet doit avancer. Mais ça demande beaucoup de temps.

Vie privée

Rassembler et comparer les positions de chaque Parti Ꝓirate européen sur la nature et la gestion de la vie privée dans leurs sociétés respectives. Voir s'il se dégage une vision commune, mettre en évidence les divergences, intégrer le tout dans un projet commun européen.

Utilisation du vote électronique

P2P (Pique-nique de Pirates) lyonnais

Un moyen de renforcer la participation des citoyens dans la prise de décisions collectives ? Mais comment protéger l'anonymat du vote tout en garantissant le résultat et en permettant la transparence du processus. Voir du côté du bulletin de vote à coupon détachable qui répond à ces problématiques[2].

Synthèse

Le projet de plateforme numérique pour association sera abordé avec les associations lyonnaises proches de la CRAPꝒ afin d'évaluer rapidement les besoins du monde associatif pour approfondir l'idée. La formation des formateurs sur les questions numériques est effectivement une nécessité des collectivités et l'appropriation de la technologie est justement un thème défendu par les parti pirates. Concernant le statut du parti pirate et ce malgré les opinions exposés, nous resterons un parti politique :D

Enfin, les deux derniers points seront à aborder respectivement avec les instances internationales et nationales.

Notes

[1] Rappel : donner une moyenne sans son écart-type n'a AUCUN sens. CF D. Poinsot, 2004. Statistiques pour statophobes

[2] David Bismark, juillet 2010, Un vote électronique sans risque de fraude

mardi 10 mai 2011

Soirée de lancement du Front de Gauche

À l'annonce du Front de Gauche sur la tenue d'une « soirée-débat conviviale », le PPRA a décidé de s'auto-inviter pour y contribuer avec un fût de bière et son expertise sur les questions du numérique.

Une contribution du PPRA a? la discussion

Étaient présents :

  • environ 40 personnes du Front de Gauche; beaucoup de vieux
  • Damien (PPRA)
  • Pierre (PPRA)
  • Rémi (PPRA/Parti de Gauche)
  • Jonathan (PPRA/Radicaux de gauche)

Le Front de Gauche, c'est que des vieux de plus de 45 ans : aucun des jeunes non-affiliés à un parti de gauche n'est resté, sauf les alcooliques du PPRA.

Thématiques imposées de la soirée : sécurité sociale, retraite, 6e république, vie solidaire. RIEN sur la technologie, l'innovation, le numérique, la vie privée, la recherche, l'enseignement, l'entreprenariat, l'Europe, l'international. Ça calme sec.

 

Déroulement de la soirée :

  1. discours assommoir d'un type derrière un micro, qui lit ses feuilles en se plantant : il ne sait même pas exactement ce qu'il dit lui-même. Le discours est parsemé d'expressions genre « environnemento-capitaliste » et « socialo-urbain ». J'ai senti une grande volonté de faire coller ensemble dans un même discours les bouts de programmes couvrant toute la gauche
  2. mise en place de 2 tours (éventuellement 3) de 6 tables de discussion sur des thématiques imposées, sur une durée fixée à 20 minutes (puis dépassée). Le PPRA ne se reconnaît pas dedans, et décide donc d'inaugurer le bar.
  3. le Front de Gauche n'ose pas se positionner sur des sujets précis, exemple: le cannabis (l'interdire fait vieux jeu, l'autoriser fait démagogique). Cependant, comme le Front de Gauche est un rassemblement de plusieurs partis, à ce titre il ne peut pas aisément prendre de position sans que chacun donne son avis.
  4. le PPRA s’empiffre, fait le plein, et descend papoter dehors; il est rejoint par un organisateur de la soirée; discussions sur :
    • la perception du PPRA de la soirée
    • la suite à donner
    • l'absence de représentation des participants (manque de jeunes; peu sont venus puis se sont barré rapidement)
    • absence d'intérêt des différents participants de la soirée pour les thématiques chères au PPRA (non, on n'est pas un parti qui « fait de l'informatique » !)
  5. discussion avec une militante sur la prostitution, le libre arbitre, le méchant-capitalisme-qui-opprime-et-régit-cette-société, le droit à jouir de son corps, les économies marchande et du don
  6. rentrage et rédaction du CR en collaboratif sur le net : c'est bon de retrouver les méthodes modernes :P

Discours d'ouverture devant l'assemble?e

Ce que retient le PPRA de cette réunion du Front de Gauche :

  • le Front de Gauche, apparemment les problématiques du PP, ça ne les stimule pas
  • même nos flyers ils s'en foutent vaguement (mais pas tous, heureusement) !!!
  • organisation de la soirée pas adaptée à la discussion spontanée, surtout avec des jeunes
  • prochaine réunion envisagée, avec le PPRA en avant pour parler de thématiques choisies par le Front de Gauche. Le modèle de la réunion étant plus émergeant que structuré au préalable.

En conclusion : on est venu, on a bu, on est reparti déçus.

samedi 2 avril 2011

Compte-rendu de réunion de travail sur les fiches-programmes

Après avoir longuement réfléchi sur ce que pouvait/devait (!) apporter le Parti Pirate comme contributions à la vie politique en Rhône-Alpes, et après avoir tester nos idées auprès des habitants du Grand Lyon, nous passons désormais à la partie communication de notre programme local.

La séance de travail était essentiellement consacrée à manger (un cake au thon à levure chimique artisanale beaucoup trop efficace, et un brownie ultra-slim :) et à boire. Ah oui, et aussi à préparer la rédaction de 5 fiches-programmes.

Cake au thon rebelle

Les fiches-programmes ont pour but de fournir un support à la discussion, et de laisser une trace ensuite dans les mains des électeurs. Elles couvrent les thématiques suivantes :

  1. Soutien à la création
  2. Adaptation des transports en commun aux nouveaux usages
  3. Le Grand Lyon, agglomération connectée
  4. Vidéosurveillance
  5. Renforcer et protéger la vie sociale

Le contenu sera décliné sur différents supports : pages web pour le programme en ligne, et flyers 5 format A5 recto-verso, en 2 colonnes taille 14 (oui, on a aussi discuté maquette).
 

Ape?ro pirate pour travail

Et bien sur, comme à chaque fois nous avons accueilli les nouveaux ! Deux cette fois, et comme petite fantaisie de séance les interventions en audioconférence de Gwen depuis l'Argentine.

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